Le skipper et un occupant d’un bateau arrêtés après avoir jeté cinq migrants sur la côte de Melilla
MELILLA, 22 sept. () –
La Garde civile a arrêté le capitaine d’un bateau et son compagnon à Melilla pour un crime de traite des êtres humains lorsqu’ils ont été surpris en train de jeter à la mer cinq migrants sans papiers.
Comme l’a rapporté ce jeudi un porte-parole du commandement de Melilla, les événements se sont produits hier matin, vers 2 heures du matin jeudi, lorsque le service de surveillance côtière et frontalière de la Garde civile de Melilla a repéré un bateau de pêche occupé par sept personnes qui s’approchaient des côtes marocaines et comment cinq de ses occupants ont été jetés à la mer.
Les migrants ont réussi à nager jusqu’aux brise-lames du brise-lames du port de commerce de la ville, puis à diriger le bateau vers le large en direction du Maroc.
Compte tenu de la suspicion de commission d’une infraction pénale, le porte-parole de la police a expliqué que ledit service a envoyé un avis aux services centraux qui ont mandaté des patrouilles du service de surveillance des côtes et des frontières pour localiser les migrants et un bateau du groupe spécial des activités sous-marines du Garde civile pour l’interception et l’identification du bateau de pêche.
L’ont localisé, les agents ont réussi à arrêter le navire et à l’intercepter devant le phare du port commercial de notre ville, en réussissant à arrêter les deux membres d’équipage du même et le transfert du bateau au port commercial de la ville.
De même, il a détaillé que les patrouilles de sécurité citoyenne de la Garde civile ont localisé les cinq migrants qui avaient été jetés à la mer, en particulier à côté du phare du port de commerce, dans la zone des brise-lames, qui ont été aidés et transférés dans des installations officielles.
Les cinq personnes sont des hommes adultes de nationalité marocaine, et conformément à la législation en vigueur sur les étrangers, ils ont été transférés dans les bureaux officiels de la police nationale.
De leur côté, le patron et le compagnon du navire intercepté, un navire « de type pêche », sont deux hommes majeurs d’origine maghrébine, qui ont été arrêtés et traduits en justice, comme auteurs présumés d’un crime contre les droits des étrangers. citoyens, connue dans le jargon sous le nom de « traite des êtres humains ».