Les 27 prônent la simplification du titre unique de travail et de séjour pour faciliter l’entrée légale et attirer les talents
BRUXELLES, le 8 juin ( ) –
Les ministres de l’intérieur de l’Union européenne ont clôturé ce jeudi la position des gouvernements pour négocier avec le Parlement des améliorations du permis de travail et de séjour unique pour les arrivants de pays tiers, dans le but de favoriser l’entrée légale des migrants et d’attirer les talents vers l’Europe. Syndicat.
Bruxelles a proposé en avril de l’année dernière d’accélérer les procédures, mais aussi d’introduire d’autres améliorations telles que la possibilité pour les citoyens non européens d’accumuler des périodes consécutives dans différents États membres, y compris des périodes d’études, pour accomplir les cinq années requises dans l’UE pour pouvoir prétendre à un titre de séjour de longue durée. Actuellement, lorsqu’un migrant se déplace d’un pays à l’autre de l’Union européenne, avec ce transfert, il perd le temps travaillé accumulé dans sa première destination.
Une autre nouveauté dont les ministres se félicitent également est qu’une personne extracommunautaire ne perd pas immédiatement son permis unique s’il perd son emploi, mais plutôt qu’il peut rester pendant une période de deux mois supplémentaires, ou qu’il peut changer d’employeur tout en conservant le autorisation sur simple notification auprès des autorités compétentes.
Avec cela, l’Union européenne veut réduire le risque d’abus de travail pour les migrants arrivant sur le marché communautaire et aussi attirer du personnel hautement qualifié, en veillant à ce que tout travailleur de l’extérieur de l’UE qui arrive dans la région bénéficie de la même protection du travail qu’un Employé européen.
Parmi les autres clés de la réforme à négocier entre les 27 et le Parlement européen figurent de nouvelles dispositions sur les sanctions pour les employeurs en cas de violation des conditions de travail et sur la liberté d’association et l’accès aux prestations de sécurité sociale, et l’introduction de mécanismes de réclamation.
En outre, les États membres devront accepter les demandes introduites à la fois dans l’État membre de destination et en provenance d’un pays tiers et le délai de quatre mois pour rendre une décision doit également couvrir la délivrance du visa d’entrée requis et le temps nécessaire à l’accomplissement des contrôles sur la situation du marché du travail.
Selon les données de l’exécutif communautaire, chaque année, entre deux et trois millions de citoyens de pays tiers arrivent par des voies d’entrée légales, contre seulement 125 000 et 200 000 personnes qui le font par des voies illégales. Cependant, seule une « minorité » choisit de rester à long terme dans l’Union européenne, ce qui inquiète le bloc alors que sa population vieillit et aura besoin de plus de main-d’œuvre étrangère.