Les Canaries assurent que la situation de l’immigration est « insoutenable » et reste « sans réponse » du gouvernement central
LAS PALMAS DE GRAN CANARIA, 19 février () –
Le vice-ministre de la Présidence et porte-parole du gouvernement des îles Canaries, Alfonso Cabello, a assuré ce lundi que la situation migratoire dans l’archipel est « insoutenable », admettant la « forte inquiétude » que l’exécutif régional continue d’avoir quant au rythme à laquelle on donne les arrivées de migrants » sur les côtes des îles.
Cabello a expliqué, lors de la conférence de presse qui a suivi le Conseil de gouvernement, que l’on s’occupait « de façon continue » de l’arrivée des navires sur les côtes de l’archipel depuis « sept mois » et que « la situation ne s’améliore toujours pas ».
Il a ajouté que du 1er janvier au 15 février 2024, 12.704 migrants sont arrivés aux îles Canaries, soulignant qu’il s’agit d’un rythme « insoutenable », puisqu’il a augmenté de 630 pour cent.
À cela s’ajoute que la communauté autonome compte actuellement 5 402 mineurs non accompagnés sous tutelle qui se trouvent dans 71 centres et dans l’archipel « sans réponse de l’État » à la proposition des Canaries concernant la modification des règles pour que d’autres autonomies accueillent des mineurs migrants. .
Cette « solution canarienne », a-t-il dit, sera présentée la semaine prochaine à la séance plénière du Parlement des îles Canaries et sera ensuite transmise au Congrès des députés, en « attendant la réponse de l’État ».
En outre, Cabello a expliqué qu’il n’y a eu « aucune orientation » de mineurs vers le reste des communautés autonomes. « La réalité est qu’aujourd’hui il n’y a toujours pas de solution, nous continuons à échanger des documents. Nous sommes préoccupés et occupés par cette affaire et, eh bien, nous devrons continuer à l’être et à y travailler de manière stable », a-t-il ajouté. .
Le porte-parole du Gouvernement des Canaries a expliqué que dans le cas de l’orientation des mineurs vers les communautés autonomes, un accord doit être approuvé et en ce sens « chacune des communautés autonomes se trouve dans une situation différente », puisqu’il a souligné qu’il Il y en a qui ont une réponse « non », il y en a d’autres qui existent et qui l’ont déjà signé.
Cependant, il a souligné que la réalité « est que la solidarité ne suffit pas », reconnaissant que le « principal frein » des autonomies sont actuellement les ressources économiques, car le financement de ces accords revient au gouvernement central en termes de « il n’a pas simplement transféré les fonds à chaque communauté autonome. »
Il a également expliqué qu’il y avait également un « désaccord » sur le nombre de personnes dans certaines communautés autonomes, car « dans le cadre du quota qui était calculé comme –migrants– personnes âgées, il y en avait qui, au moment de prendre le tests, il a été détecté qu’ils étaient mineurs ».