Les écoles d’infirmières demandent à se protéger du monkeypox pour éviter une transmission élevée comme COVID
VALENCE, 4 août ( ) –
Le Conseil des infirmières de la Communauté valencienne (CECOVA), qui regroupe les trois collèges provinciaux, rejoint la demande supranationale du Conseil international des infirmières (CIE) de protéger les infirmières et autres agents de santé qui s’occupent des patients infectés par le virus du monkeypox.
« Nous ne voulons pas que les taux de transmission élevés subis par les professionnels lors du début de la pandémie de COVID-19 se reproduisent », souligne le président de CECOVA, Juan José Tirado, et rappelle que les infirmières continuent « en première ligne pour répondre à cette dernière urgence de santé publique.
Selon lui, les deux décès en Espagne dus au monkeypox – le premier enregistré dans la Communauté valencienne – ont une fois de plus remis en question la protection des professionnels de la santé contre ce type de maladie contagieuse.
C’est pourquoi il préconise que les infirmières et autres agents de santé aient accès à des équipements et à du matériel de protection individuelle (EPI) afin de se protéger de l’exposition et de limiter la propagation du virus. Il estime également qu’ils doivent disposer d’informations à jour sur les modes de transmission, la prévention, le diagnostic, le traitement, les procédures de contrôle des infections, les conseils et les soins, par le biais de formations.
CECOVA insiste donc sur le fait que les infirmières jouent un rôle central dans la réponse à ces urgences sanitaires, notamment en dispensant une éducation sanitaire sur la prévention et le contrôle des infections, ainsi qu’en protégeant contre la stigmatisation et la discrimination.
Et c’est que, comme il le prévient, les infirmières et autres agents de santé n’ont souvent pas accès à une protection adéquate contre les maladies infectieuses. « Une formation et des directives professionnelles sont nécessaires », affirme-t-il, avertissant que la variole du singe est en train de devenir une urgence sanitaire et que la pandémie de COVID « est loin d’être terminée ».
Dans cette ligne, la CECOVA souligne que « la santé publique doit être la priorité numéro 1 car investir dans les soins infirmiers n’a jamais été aussi important pour atteindre la santé pour tous ». Ainsi, il adhère au CIE dans la demande de sensibilisation et d’éducation du public concernant le monkeypox, en plus d’adopter des mesures pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination et contribuer à la réalisation d’un environnement de pratique sûr pour pouvoir soigner adéquatement ceux qui en souffrent. .ce virus et assurer la protection du personnel infirmier contre l’exposition.