Vox propose au Parlement de demander au gouvernement d'abolir les racines des migrants et au Conseil d'administration de cesser de financer les ONG
SÉVILLE, 18 octobre ( ) –
Le groupe parlementaire Vox en Andalousie présentera jeudi prochain à son débat en séance plénière du Parlement une proposition de non-loi (PNL) avec laquelle il demande, d'une part, que le gouvernement cesse d'utiliser l'institution des racines comme « un outil juridique pour permettre la résidence légale de personnes entrées illégalement dans notre pays ».
Dans le cas de la Junta de Andalucía, il propose de « supprimer tout type de financement à des entités ou ONG qui collaborent avec les mafias de l'immigration clandestine et du trafic d'êtres humains », pour souligner que cela se fait « spécialement » avec des collaborateurs en favorisant « les personnes qui sont entrées illégalement dans notre pays et peuvent régulariser leur situation ».
Sur les quatre mandats proposés par l'initiative Vox, ils sont répartis à parts égales entre l'administration de l'État et la Junta de Andalucía.
Dans le cas de l'État, il exige « l'expulsion immédiate » des étrangers qui « sont entrés illégalement », une mesure qu'il veut étendre aux migrants qui « sont entrés légalement mais commettent des délits graves ou font de la délinquance leur mode de vie ».
Vox exige que le gouvernement andalou apporte des « modifications juridiques » pour que toute personne arrivée « illégalement » en Espagne « puisse obtenir tout type d'aide publique », en plus de déclarer « la priorité nationale » dans la distribution de l'aide sociale.
Dans l'exposé des motifs du PNL, Vox en Andalousie souligne que les racines sont une procédure prévue par la loi organique 4/2000 sur les droits et libertés des étrangers en Espagne et leur intégration sociale pour indiquer que la résidence par ce moyen pour les migrants a été multipliée par 7,5, passant de 43.848 personnes résidant en mars 2020 à 328.841 en mars de cette année.
Il indique que dans le cas de l'Andalousie, selon les données de l'Institut national de statistique (INE), en 2024, 23 157 personnes ont obtenu la nationalité espagnole.
Avec ces données, Vox soutient l'ajout d'une autre impulsion juridique comme la réforme du Règlement sur l'Immigration de 2024, une initiative dont elle souligne qu'« elle ne cherche pas une modernisation technique » considérant qu'il s'agit d'une « régularisation cachée massive » en arguant ici que la Ministre de l'Inclusion, de la Sécurité Sociale et de la Migration, Elma Saiz, a indiqué l'objectif du Gouvernement que « près d'un million d'immigrés entrés illégalement permettent à notre Nation de régulariser ». sa situation en seulement trois ans.
Il regrette la proposition de Vox selon laquelle « les exigences sont réduites et davantage de facilités de regroupement » alors qu'elle évoque un scénario dans lequel « des millions d'Espagnols souffrent du chômage, de bas salaires et du manque de logement ».
