Les Îles Canaries demandent à nouveau au Gouvernement les 100 millions convenus pour financer la prise en charge des mineurs migrants
SANTA CRUZ DE TENERIFE 12 novembre ( ) –
La ministre de la Protection sociale, de l'Égalité, de la Jeunesse, de l'Enfance et de la Famille, Candelaria Delgado, a demandé ce mardi à la ministre de l'Inclusion, de la Sécurité sociale et de la Migration, Elma Saiz, lors d'une réunion de travail en ligne, le paiement des 100 millions d'euros en attente pour soigner les plus de 5 300 mineurs migrants non accompagnés qui sont sous la tutelle de l’Exécutif.
La directrice de la Protection de l'Enfance et de la Famille, Sandra Rodríguez, a rappelé que la crise humanitaire que connaissent les Îles Canaries est extrêmement complexe et qu'il n'y a plus d'infrastructures pour permettre davantage d'installations d'accueil.
« Nous avons besoin de ressources pour prendre soin des mineurs, mais aussi que toutes les communautés autonomes travaillent de manière responsable et accueillent les mineurs afin de leur garantir une intégration complète », a déclaré Rodríguez.
Lors de la réunion, le conseiller a également soulevé la nécessité de lier les applications du Revenu de Citoyenneté Canarienne et du Revenu Minimum Vivant pour améliorer l'efficacité des deux prestations, outre l'urgence de modifier la législation nationale pour pouvoir réglementer aux Canaries. Les îles réglementent le complément aux bénéficiaires de pensions non contributives.
« Pour avancer dans la mise en œuvre d'un complément aux pensions non contributives aux îles Canaries, sans impliquer de préjudice pour les bénéficiaires, l'État doit maintenant aborder la réforme de la loi générale de la sécurité sociale », a déclaré le conseiller régional de la Prévoyance sociale, dans le cadre d'une réunion de travail avec l'État chargé de l'Inclusion Sociale, de la Sécurité Sociale et de la Migration.
C'est pourquoi, a-t-il déclaré, « nous avons rappelé à l'État qu'il est essentiel d'aborder le plus tôt possible la modification des réglementations étatiques afin que l'Exécutif des Canaries puisse réglementer le supplément au PNC, ce à quoi ils ont répondu qu'ils étaient d'accord et que ils prévoient d'aborder cette réforme prochainement ».
Delgado a précisé que les îles Canaries travaillent déjà à la mise en œuvre du complément aux pensions non contributives réglementées par la loi canarienne sur le revenu de citoyenneté mais, a-t-il précisé, « pour cela, il est nécessaire que l'État prenne les mesures appropriées pour que cette mesure puisse être rendu effectif ».
Au cours de la réunion de travail, on a également discuté de la commodité de relier les applications de Revenu de Citoyenneté Canarienne et de Revenu Minimum Vivant, de manière à générer une passerelle d'information automatisée qui, à son tour, est liée au Service Public d'Emploi de l'État (SEPE).
ACCÉLÉRER LE TRAITEMENT
« Il s'agit d'une mesure qui nous aiderait à accélérer le traitement de l'aide et à mieux atteindre les personnes qui en ont le plus besoin. Le partage d'informations est essentiel pour garantir que le revenu minimum vital parvienne aux îles Canaries qui en ont besoin et, par conséquent, au revenu canarien. peut agir comme complément », a souligné Delgado.
À cet égard, la directrice générale des services sociaux et de l'immigration, Elisabet Santana, a précisé que le revenu de citoyenneté canarienne doit servir à compléter le revenu minimum vital, « de manière à garantir des revenus plus décents qui améliorent la vie des Canaries. . et les îles Canaries qui se trouvent dans une situation de plus grande vulnérabilité ».
Actuellement, aux Îles Canaries, environ 13 000 personnes bénéficient de cette aide, ce qui se traduit par un plus grand nombre de ménages, puisqu'une grande partie des bénéficiaires sont des adultes avec des mineurs à charge, indique une note du ministère.
Pour faire avancer cette proposition, les deux institutions ont prochainement fait appel à une commission bilatérale.