Les îles Canaries revendiquent l’immigration comme une « affaire d’État » et exigent une « répartition obligatoire » des mineurs
SANTA CRUZ DE TENERIFE, 7 novembre ( ) –
La Ministre de la Présidence, des Administrations Publiques, de la Justice et de la Sécurité du Gouvernement des Îles Canaries, Lady Barreto, a souligné ce mardi que l’immigration est une « affaire d’État » et a donc exigé une « distribution obligatoire » avec les mineurs migrants étant donné que Le les îles en comptent déjà près de 4 500 sous leur tutelle.
En réponse à une question de l’ASG lors de la séance de contrôle de la Plénière du Parlement, il a souligné que « la solidarité ne fonctionnera pas », puisque sur un peu moins de 4.500, l’engagement de saisine est d’environ 900.
Il a souligné que les îles « réagissent » à l’accueil des mineurs migrants et c’est pourquoi le gouvernement des îles Canaries travaille sur une initiative légale, qui sera transférée au gouvernement central, pour le rendre obligatoire dans tout le pays.
Barreto a regretté que le « commandement unique » ne soit pas encore réalisé car « il n’est pas raisonnable de continuer à frapper à six portes » et a avancé que ce jeudi la ministre de la Protection sociale, Candelaria Delgado, rencontrerait la secrétaire d’État aux Affaires sociales. Droits , Ignacio Álvarez, et la directrice générale de l’Enfance, Lucía Losoviz.
Le conseiller a apprécié la volonté du Gouvernement canarien de collaborer avec l’Exécutif central dans la répartition des adultes migrants et les renforcements sanitaires réalisés à El Hierro et l’embauche d’interprètes et de personnel supplémentaire au sein du Parquet.
Le porte-parole d’ASG, Casimiro Curbelo, a déclaré qu’il y avait « beaucoup de débats » au Parlement, mais que les gouvernements « agissent très lentement et avec peu de réponses », étant donné que les îles Canaries traversent une « crise sans précédent ».
Le président du Cabildo a également annoncé que l’île allait accueillir, à Saint-Sébastien, 40 mineurs migrants supplémentaires, mais a regretté que le « commandement unique » ou la réglementation n’aient pas été mis en œuvre pour que la solidarité devienne « obligatoire ».
Il a averti que les conseils ne peuvent pas être laissés « seuls et impuissants », car la situation « les accable » car « il s’agit d’une crise qui implique un drame humain ».
Curbelo a insisté sur le fait que « nous devons agir maintenant » car les îles Canaries connaissent un afflux « disproportionné » de migrants, avec plus de 32 000 cette année, des chiffres déjà supérieurs à la « crise de Cayuco » de 2006.
« Qu’attendons-nous ? Avoir des débats superflus ? Des décisions concluantes doivent être prises et j’espère qu’elles le seront bientôt », a-t-il ajouté.