Les îles Canaries transmettront au gouvernement un projet de loi visant à orienter les mineurs migrants vers d'autres communautés autonomes

Les îles Canaries transmettront au gouvernement un projet de loi visant à orienter les mineurs migrants vers d’autres communautés autonomes

SANTA CRUZ DE TENERIFE, 25 octobre () –

Le président du gouvernement des Îles Canaries, Fernando Clavijo, a annoncé mercredi avoir ordonné aux services juridiques de la communauté autonome d’élaborer un texte réglementaire, ayant valeur de loi, pour le transmettre au gouvernement central concernant la saisine obligatoire. des mineurs migrants non accompagnés.

Lors d’une conférence de presse pour faire le bilan des cent premiers jours de gouvernement, accompagné du vice-président, Manuel Domínguez (PP), il a déclaré que ce n’est pas la responsabilité de l’Exécutif mais que c’est une « obligation morale » de donner la meilleure réponse aux plus de 4 000 mineurs que la communauté autonome a sous sa tutelle.

Clavijo a indiqué qu’il disposait de rapports juridiques favorables selon lesquels les mineurs migrants non accompagnés ne relèvent pas de la responsabilité des communautés autonomes, malgré le fait que cela soit indiqué dans la « loi mineure », approuvée pour des cas « exceptionnels », mais il a indiqué qu’ils Je ne veux pas ouvrir une « bataille » juridique parce que les droits des filles et des garçons sont en jeu.

Il a souligné que les mineurs ne peuvent pas être traités comme une « marchandise » — « ça ne marche pas comme ça » — et c’est pourquoi ils vont préparer un texte qui établira des critères de répartition qui pourront être basés, par exemple, sur sur des indicateurs de territoire, de population ou de revenu par habitant.

Le président a souligné que lors de la dernière législature, on avait parlé de laisser de côté la solidarité dans la distribution, mais « rien n’a été fait » et il comprend maintenant que certaines communautés pourraient être bouleversées par le manque d’information de la part du gouvernement central.

Clavijo espère que les saisines ne s’arrêteront pas aux 396 mineurs déjà impliqués car « ce serait le chocolat du perroquet » et a insisté une fois de plus sur la situation « insoutenable » que souffre l’île d’El Hierro en raison de l’arrivée continue de cayucos.

Il a indiqué que les ressources pour les mineurs « sont à leurs limites » dans l’archipel malgré l’ouverture de 18 nouveaux centres grâce à la déclaration d’urgence en matière d’immigration et a déclaré qu’ils n’étaient pas « satisfaits » de la réponse du gouvernement central, avec un ministre de des Droits sociaux, Ione Belarra, qui « ne se présente toujours pas » ou le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, affirmant que les routes migratoires vers l’Espagne se sont améliorées.

Le président canarien a souligné la prédisposition du ministre de la Migration, José Luis Escriva, qui s’est rendu à El Hierro pour constater par lui-même les conditions d’accueil et a pu garantir une subvention de 50 millions pour couvrir les dépenses.

Clavijo a souligné l’ouverture d’un point médical au pied de la jetée de La Restinga et le travail entamé avec le parquet pour accélérer les tests visant à déterminer l’âge des mineurs présumés.

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