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Les PP et C demandent « plus de moyens humains et matériels » à l’Etat pour les Forces de sécurité avant l’arrivée des petites embarcations

PALMA, 12 sept. () –

Les PP et C ont réclamé ce lundi à l’Etat « plus de moyens humains et matériels » pour les Forces et Corps de Sécurité afin qu’ils puissent faire face à l’arrivée de bateaux, comme ceux qui ont eu lieu durant ce week-end, alors que, selon données de la délégation gouvernementale aux îles Baléares, à partir du vendredi 9 septembre et jusqu’au dimanche 11, 22 bateaux et 371 migrants ont été interceptés.

C’est ainsi que s’est exprimé le porte-parole parlementaire du PP, Toni Costa, évoquant « l’arrivée massive de migrants ce week-end sur la côte des Baléares, comme un événement jamais vu jusqu’à présent ». Même si, a-t-il précisé, « cela n’a pas été une surprise pour cette formation, car ils prévenaient que cela pouvait arriver depuis des mois ».

« En juin, nous avions déjà dit qu’il fallait prendre des mesures pour empêcher l’arrivée de petits bateaux aux îles Baléares, car il est évident que quiconque devait collaborer pour empêcher l’arrivée de migrants sur la côte des îles Baléares, l’Algérie, n’allait pas le faire après que le président du gouvernement, Pedro Sánchez, eut soulevé un conflit diplomatique avec ce pays », a expliqué Costa, qui a également exprimé sa conviction que l’État « n’a rien fait pour contrôler les frontières ». Pour cette raison, « pour détourner le regard », a-t-il estimé, « l’arrivée de petits bateaux se poursuit », produisant « des événements indésirables tels que ceux qui ont eu lieu ce week-end ».

« Nous sommes conscients que l’arrivée de petits bateaux sur la côte des Baléares est un problème complexe qui ne peut être résolu avec des mesures populistes, mais ne pas reconnaître que vous avez un problème le résout non plus », a déclaré Costa et a demandé au ministre Escrivá, secrétaire d’État. des migrations, Isabel Castro, et la déléguée du gouvernement aux îles Baléares, Aina Calvo, pour « récupérer les batteries ». « Les îles Baléares doivent être la première ligne de la frontière de l’Union européenne et, en plus, les forces de sécurité doivent être dotées de moyens humains et matériels pour éviter des débordements, comme celui de ce week-end ».

De son côté, la coordinatrice régionale et porte-parole parlementaire du Cs Baléares, Patricia Guasp, a réitéré que depuis la formation libérale « prévient depuis des mois qu’il faut plus de ressources matérielles et humaines ». A ce titre, il a remercié le travail des Forces de Sécurité, de la Croix-Rouge et des ONG qui réalisent un travail « fondamental ».

« Nous devons demander que la loi soit appliquée, les politiques de retour espagnoles », a affirmé Guasp, qui a également demandé au gouvernement de Pedro Sánchez « plus de présence dans l’Union européenne pour promouvoir une politique commune en matière de migration ».

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