Les provinces de Cadix et Málaga accueilleront cinquante migrants du CETI de Ceuta

Les provinces de Cadix et Málaga accueilleront cinquante migrants du CETI de Ceuta

Le CETI reste saturé, avec près de 800 personnes malgré 512 places

Au total, 49 personnes de différentes nationalités ont quitté ce samedi le Centre de Séjour Temporaire pour Immigrés (CETI) de Ceuta en direction de l'Andalousie. Ils seront transférés vers des centres d'accueil dans les provinces de Cadix et de Málaga.

Parmi les résidents, qui ont pris le ferry pour Algésiras à 10h30, se trouvait une seule femme, originaire du Maroc. Les hommes viennent majoritairement de pays d'Afrique subsaharienne et du Maghreb, principalement d'Algérie, de Guinée-Conakry ou du Soudan. Des personnes originaires de Syrie, de Tunisie, d'Égypte, du Mali, du Tchad et de Guinée Bissau sont également parties.

Les transferts vers la péninsule visent à atténuer la surpopulation dont souffre le centre, avec un maximum de 512 places. Selon les dernières données gérées par la Délégation du Gouvernement à Ceuta (actualisées chaque midi), le CETI compte près de 800 habitants. Parmi ceux-ci, les 49 personnes qui ont quitté les installations aujourd'hui n'ont pas été comptées, ni celles qui pourraient entrer ce jour-là.

Le dernier transfert vers la péninsule a eu lieu mardi dernier, lorsque 16 personnes, pour la plupart originaires du Mali, du Maroc et du Soudan, ont traversé le détroit en direction des centres de la péninsule.

Le centre d’accueil des migrants adultes n’est pas le seul à être saturé. Ce vendredi, le président du gouvernement local (avec pouvoirs en matière de mineurs), Juan Vivas, est apparu aux côtés du Père Ángel, des Messagers de la Paix, pour lancer un message « d'aide » (le deuxième en moins de dix jours ) aux Communautés autonomes, auxquelles il a demandé solidarité et volonté de s'entendre.

Actuellement, Ceuta accueille 459 mineurs, ce qui représente une surpopulation de 422 pour cent. Rien qu'au mois d'août, 219 personnes se sont inscrites. En juin, un plan d'urgence a été signé pour transférer 87 enfants vers d'autres territoires d'Espagne. Pour l'instant, selon les informations fournies par l'Exécutif régional, seulement vingt ont été référés.

Pour eux, il s'agit d'un accord « insuffisant » et ils ont déclaré travailler sur un deuxième plan d'urgence, en plus d'avoir exprimé la volonté de parvenir à un consensus entre institutions et partis politiques sur une réponse « structurelle » et « stable ». à un « phénomène structurel ».

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