L'UP demande au gouvernement de préciser s'il collecte des échantillons d'ADN pour identifier les morts ou les disparus en Méditerranée

L’UP demande au gouvernement de préciser s’il collecte des échantillons d’ADN pour identifier les morts ou les disparus en Méditerranée

MADRID, 23 mars () –

Unidas Podemos a demandé au gouvernement de préciser si les forces et organes de sécurité ont prélevé des échantillons d’ADN familiaux de migrants décédés en mer Méditerranée afin de les identifier et, le cas échéant, de détailler le volume d’échantillons collectés.

Cela a été transmis par le député du groupe confédéral au Congrès Ismael Cortes à travers une série de questions parlementaires, enregistrées après avoir tenu une réunion avec la militante pour la défense des droits de l’homme Helena Maleno.

Le parlementaire En Comú Podem soutient que le protocole des forces de police en cas de disparition de personnes comprend le prélèvement d’échantillons d’ADN sur des personnes proches, pour une analyse médico-légale et l’obtention d’un profil biologique.

A cet effet, une base de données policière est établie pour les tâches ultérieures d’identification, en cas de découverte de restes cadavériques ou de localisation de personnes répondant aux caractéristiques du disparu.

Il souligne également que le décret royal 32/2009, du 16 janvier, qui a approuvé le protocole d’intervention de la police médico-légale et scientifique lors d’événements à victimes multiples, prévoit la possibilité de prélever des échantillons d’ADN sur des proches dans ce type de cas.

Pour toutes ces raisons, il demande au ministère de l’Intérieur d’indiquer dans quel type de cas des échantillons sont prélevés sur les proches des personnes disparues qui ont porté plainte et si cela est fait lorsque les proches ne se trouvent pas sur le territoire espagnol.

En outre, il demande à l’exécutif si cette procédure est suivie pour les personnes disparues ou décédées dans des bateaux, et si dans ces cas, l’ADN est prélevé auprès des proches qui portent plainte, ou quel protocole est activé dans ces situations.

Enfin, elle demande quels échantillons d’ADN ont été prélevés pour identifier les cadavres secourus en mer ou sur les côtes espagnoles, et comment ils sont enregistrés dans la base de données de la police.

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