Médecins du Monde fête ses 25 ans d’activité au C-LM marqués par la coopération et « l’influence politique »
TOLÈDE, 26 oct. () –
Médecins du Monde Castilla-La Mancha a revendiqué ses 25 ans d’histoire dans la région, marquée par la coopération internationale, le travail avec les migrants arrivés dans la Communauté autonome et une « influence politique » qui, pour l’organisation, est « très importante » pour pour faire avancer son objectif de réaliser le droit à la santé pour tous.
C’est ainsi que se sont prononcées ce mercredi Lourdes Nieto, Idoia Ugarte et María Jesús Fernández, trois des quatre présidentes que Médecins du Monde a eues en Castille-La Manche en ce quart de siècle d’existence.
Ugarte, ancien président et actuel membre du conseil d’administration, a souligné que la stratégie de plaidoyer politique de l’organisation est l’un de ses « signes d’identité » pour profiter de tout le travail de l’ONG et le transférer à « qui a le pouvoir de légiférer » dans les réunions qu’ils tiennent et aussi lors du réseautage avec d’autres associations avec lesquelles ils partagent des objectifs et des intérêts.
D’autre part, il a également souligné le travail effectué au sein de la région auprès de la population en situation de vulnérabilité sociale, agissant sur les « difficultés et barrières » de la population migrante dans son accès à la santé avec une approche interculturelle.
Parmi ces personnes, a-t-il souligné, il y a un groupe qui souffre d’une « double discrimination » comme les femmes, avec qui Médecins du Monde Castilla-La Mancha travaille en faveur du « changement social contre toutes les situations d’injustice ».
À cet égard, elle a également mentionné l’un des derniers domaines d’action de l’organisation, qui est l’approche des mutilations génitales féminines, un aspect dans lequel elles mènent leur travail à la fois avec les femmes survivantes et avec les filles, dans une sphère plus préventive. , ainsi qu’avec un médiateur et avec des professionnels de la santé et de l’éducation pour identifier les situations à risque.
LA COOPÉRATION
Pour sa part, Lourdes Nieto, actuelle présidente, a rappelé que la coopération à l’étranger a débuté en 2001 avec une mission exploratoire en Mauritanie et a abouti à plus de 60 projets menés collaborant à l’amélioration des soins primaires, la lutte contre les décès les soins maternels et périnataux, la prévention du VIH et de la tuberculose, mais aussi pour « autonomiser » les femmes vivant dans ces territoires.
Dans ces projets, a-t-il dit, ils essaient d’avoir du personnel autochtone et aussi à travers une approche interculturelle, abordant également d’autres questions telles que le travail d’urgence et la sensibilisation en Castilla-La Mancha « pour raconter ici la réalité de ces pays ».
Des coopérations qui, a-t-il dit, reposent sur son engagement pour une « coopération délocalisée », essayant toujours d’œuvrer pour le changement « au niveau mondial ».
Il a également commenté d’autres initiatives qui ont été lancées depuis la création de l’association au niveau régional, de la première exposition, tenue en 1999 et traitant des femmes en Afghanistan, aux ateliers qui sont réalisés, comptant actuellement sur plus de 10 projets par an.
De la même manière, il a valorisé le travail qui se fait à toutes les étapes de l’enseignement, avec des projets aux niveaux primaire et secondaire et au cycle universitaire, travaillant également avec d’autres organisations du réseau.
DE 4 BÉNÉVOLES À PLUS DE 100
Enfin, un autre des anciens présidents, María Jesús Fernández, s’est concentré sur le bénévolat, soulignant comment Médecins du Monde Castilla-La Mancha est passé des quatre personnes qui ont fondé l’association aux plus de 100 bénévoles et 800 partenaires avec qui compte actuellement .
Fernández a salué son travail, un volontaire « de conscience critique, impliqué dans la transformation et le changement social et très engagé dans l’éducation et la sensibilisation comme moyen de réaliser ce changement ».
L’ancien président a souligné qu’en 2000, l’organisation avait son premier projet de volontariat et qu’actuellement les projets qui sont maintenus ne servent pas seulement à intégrer plus de personnes dans le projet mais sont aussi « une manière de rendre plus visible la mission de Médecins du Monde ». et leur offrir une formation pour connaître les aspects fondamentaux et qui leur donnera les outils pour les interventions qui sont faites dans les projets ».
Les volontaires de Médecins du Monde servent également, a-t-il ajouté, à « faire entendre leurs voix pour obtenir la dénonciation » de situations qu’ils jugent injustes, ce qui à son tour sert à « promouvoir et faciliter » la participation des volontaires à d’autres espaces décisionnels. de l’ONG.
Médecins du Monde Castilla-La Mancha célébrera son 25e anniversaire ce vendredi 28 octobre, avec un acte qui aura lieu à 18h30 dans l’église-auditorium de San Pedro Mártir et mettra en vedette, comme l’a expliqué Ugarte, le présence du recteur de l’UCLM, Julián Garde, et de représentants institutionnels.
Il y aura un dialogue entre les quatre anciens présidents que Médecins du Monde Castilla-La Mancha a eu, puis un espace de dialogue et de relation entre les participants pourra être partagé.
MESURES « EXCELLENTES » AVEC LES RÉFUGIÉS UKRAINIENS
Enfin, aux questions des médias, Idoia Ugarte a évoqué la situation en Castilla-La Mancha des réfugiés arrivant d’Ukraine après le conflit qui se déroule dans le pays ukrainien.
Ugarte a assuré que les mesures appliquées pour le bien-être de ces personnes par l’État ont été « très positives et excellentes » et a regretté que ces mêmes mesures ne soient pas prises pour le reste des personnes d’autres pays.
« Parmi les personnes en vulnérabilité sociale, l’Ukrainien est le moins, car l’Etat a fait ce qu’il avait à faire », a-t-il ajouté.