Níjar (Almería) va démanteler le bidonville de Walili ce lundi, avec un centre d’accueil comme alternative
ALMERÍA, 29 janv. () –
Le conseil municipal de Níjar (Almería) va commencer ce lundi le démantèlement du bidonville d’El Walili, dans le quartier de Los Nietos, qui est occupé depuis des années principalement par des travailleurs immigrés des champs environnants qui manquent déjà une alternative de logement ceux qui, dans un premier temps et dans le cadre du protocole conçu par le Consistoire, seront conduits, sur demande, vers un centre d’accueil d’urgence et d’orientation jusqu’à ce qu’ils puissent se voir attribuer un logement provisoire.
L’équipe gouvernementale dirigée par la maire, Esperanza Pérez (PSOE), a ratifié sa décision vendredi dernier après que le Tribunal contentieux administratif numéro 4 d’Almería a autorisé dans une ordonnance, ratifiée plus tard, l’expulsion « forcée » du bidonville faisant allusion à la « danger » que représente l’état de la ferme pour ses pensionnaires face aux risques d’incendie et d’électrocution, entre autres.
Cependant, les personnes concernées elles-mêmes et plusieurs ONG qui travaillent directement avec la mairie de Nijareño, ainsi que le diocèse d’Almería, ont demandé ces derniers jours le report de l’expulsion, comprenant que « les conditions minimales pour la mener à bien » ne sont pas rencontré. .
« Nous pensons que la procédure finale aurait dû être effectuée en assurant une plus grande coordination et communication avec les entités sociales », a déclaré Almería Acoge, Médicos del Mundo, Hermanas Mercedarias et Fundación Cepaim.
L’initiative dans laquelle le conseil municipal travaille depuis des années en collaboration avec d’autres administrations et l’association des entreprises agricoles, à partir de laquelle sa préoccupation a été exprimée à différentes reprises quant à l’image offerte de la campagne d’Almeria parmi les consommateurs de fruits et légumes en Europe soulève comme principaux doutes les alternatives de logement qui seront proposées aux habitants de Walili, qui devront même démontrer, en cas d’accès à celles-ci, qu’ils font partie de la colonie.
Certaines organisations, comme la plateforme « Derecho a techo », affirment qu’il y a près de 500 personnes qui composent le campement ; un chiffre que le Consistoire réduit sans préciser le nombre de personnes qui en font partie, bien que leurs décomptes indiquent l’existence de quelque 200 baraques. Le gouvernement local a également ouvert il y a des mois un registre des demandeurs de relogement, sans révéler le nombre de personnes qui y sont inscrites.
La plateforme, soutenue par le syndicat SAT-SOC, a également fait part de son incertitude quant à la destination réelle qui sera donnée aux travailleurs puisque, pour le moment, la Mairie n’a communiqué à aucun habitant son lieu de relogement « sauf que pendant l’expulsion forcée, il y aurait des bus qui les conduiraient, quelle que soit la demande, à un endroit pour les loger ».
Le conseil municipal a publiquement transféré que les résidents qui en feraient la demande seront transférés dans un centre d’accueil d’urgence et de référence, dont l’emplacement et les caractéristiques sont inconnus mais où ils bénéficieront « d’un hébergement et d’un entretien pendant que chaque cas est réévalué individuellement » ; ce qui signifie « hébergement temporaire d’urgence, le temps que leur entrée dans des logements plus standardisés soit résolue », selon les ONG.
Ce « processus intermédiaire » pourrait être prolongé, selon les prévisions initiales, « jusqu’à un maximum de deux mois », selon les prévisions municipales. L’objectif est de réaliser des « études personnalisées » permettant de « préparer le parcours d’insertion de chacun avant son orientation vers une solution d’hébergement locatif temporaire ».
À ce point s’ajoute le non-achèvement des 62 maisons d’hébergement temporaires projetées à Los Grillos, qui bénéficient d’une contribution de 1,5 million d’euros de fonds européens accordés par l’intermédiaire de la Junta de Andalucía, dont les gestionnaires ont reconnu qu’ils n’étaient toujours pas terminés, bien que ils sont restés à l’écart des expulsions, sachant que les pouvoirs pour mener à bien cette action sont municipaux.
Malgré tout, du gouvernement local, auquel la direction provinciale du PSOE a exprimé sa « pleine confiance » dans cette affaire, une « capacité suffisante » a été garantie pour s’occuper des « personnes identifiées comme résidents », comme quoi pour la réalisation de cette première phase d’action impliquera « des techniciens d’assistance psychologique et de médiation, des personnels de santé, des pompiers et des Forces et corps de sécurité de l’Etat ».
Le conseil municipal a apprécié le travail effectué depuis 2021 par les différentes parties concernées, « dont le seul but a été et est d’améliorer les conditions des personnes qui ont été forcées de vivre dans des situations inhumaines ».
De même, elle maintient son engagement à « travailler au quotidien sur l’évolution des conditions d’intégration, dans la perspective que le vrai combat pour les droits de l’homme n’est pas de compter le nombre de personnes dans un campement, mais de les aider à en sortir en mettant son disposition une opportunité digne », ont-ils affirmé.