ONG de migrants LGTBI, « préoccupée » par l’avenir du groupe en Israël avec les « alliés radicaux » de son gouvernement
MADRID, 3 janv. ( ) –
L’ONG Kifkif, qui œuvre en Espagne pour l’intégration des migrants et réfugiés LGTBI, a affiché sa « préoccupation » face aux « alliés radicaux » qui accompagneront le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, dans son nouveau gouvernement. « Ils veulent nous exclure ouvertement de la vie publique au nom de la religion », ont-ils expliqué depuis l’entité.
Cette situation contraste avec la vision que l’entité a du nouveau gouvernement dirigé par Lula Da Silva au Brésil, puisque, dans ce cas, comme ils l’ont indiqué, il représente « l’espoir » pour les personnes LGTBI.
Au Brésil, comme ils l’ont souligné, il est « sans aucun doute que l’élection de Lula da Silva » à la présidence « apportera des améliorations concrètes par rapport aux dernières années d’État ouvert LGTBIphobie », avec l’exécutif dirigé par Jair Bolsonaro.
En attendant, ils attendent les conséquences que pourraient avoir les décisions du nouveau gouvernement d’Israël et, en particulier, du politicien représentant Noam, Avi Maoz, au sein de l’exécutif. Cette formation, créée en 2019, a parmi ses objectifs de faire avancer des politiques contre les droits de la communauté LGTBI qui, selon ce qu’ils disent, « pervertissent les familles et toute la société ».
De l’ONG, ils espèrent que « cette initiative d’exclusion » en Israël ne prospérera pas et, en ce sens, elle rappelle qu' »elle est déjà rejetée par de larges secteurs de la société ».
« Israël et le Brésil partagent cependant une caractéristique commune. Dans des mesures différentes, les deux pays sont des destinataires et des expéditeurs de migration. Un exemple de la façon dont la loi seule ne suffit pas au bien-être du collectif, lorsque le climat social marginalise, emprisonne et parfois même tue », ont-ils prévenu depuis Kifkif.