Onze personnes arrêtées dans une opération contre une organisation qui favorisait l’immigration clandestine
PAMPELUNE, 28 juillet () –
La police nationale de Navarre a arrêté onze personnes comme auteurs présumés d’un délit d’incitation à l’immigration clandestine, de falsification de documents et d’appartenance à une organisation criminelle.
L’enquête a commencé lors de la vérification du nombre élevé de demandes de résidence et de travail liées à la même entreprise. Les demandes ont été présentées dans différentes provinces afin de rendre difficile la découverte du complot, comme l’a rapporté la police nationale.
Un homme d’affaires aurait délivré des précontrats et des contrats en échange de grosses sommes d’argent pour pouvoir entamer les procédures de régularisation de la situation administrative des personnes de nationalité marocaine. Avec cette opération, la Police Nationale a démantelé ce réseau criminel.
L’opération policière, appelée «Charco», a été menée par des agents de la Brigade provinciale de l’immigration et des frontières de la Préfecture supérieure de police de Navarre, dirigée par le Tribunal d’instruction numéro 5 de Pampelune.
Les enquêteurs ont vérifié l’existence de multiples demandes de permis de travail et d’autres documents liés à un lien commun, une entreprise dont l’administrateur d’entreprise a nié tout type de lien avec les contrats qui ont initié les procédures, donnant à la police diverses raisons ambiguës pour Pourquoi votre entreprise est-elle partie en tant qu’entrepreneur pour ces étrangers?
Malgré cela, les enquêteurs ont continué à obtenir des preuves et des indices susceptibles de faire la lumière sur les multiples faux contrats qui figuraient dans les pétitions recueillies aux bureaux de l’immigration.
Après un certain temps d’enquête, il a été possible de vérifier comment ledit homme d’affaires aurait créé un réseau regroupant plusieurs entreprises pour couvrir son activité criminelle, utilisant des citoyens marocains au sein de l’organisation pour contacter des personnes en situation administrative irrégulière, leur proposant de résoudre ce problème. .problème, comme l’explique la Police Nationale. Pour cela, l’organisme demandait des sommes comprises entre 10 000 et 12 000 euros, avec la demande habituelle d’une avance comprise entre 2 000 et 5 000 euros dans l’acte de livraison du premier avant-contrat de travaux.
Avec ces contrats frauduleux, les étrangers se sont adressés à des avocats spécialisés, sans lien avec le réseau, pour engager les procédures pertinentes.
Dans le cas où avec ce premier pré-contrat la demande de résidence et de travail n’était pas positivement réalisée, un deuxième contrat lui était remis, à présenter dans une province différente pour éviter les soupçons de la part des agents des bureaux d’immigration.