Rego annonce une stratégie pour améliorer la protection des enfants migrants et demande une "solidarité contraignante" à la CCAA

Rego annonce une stratégie pour améliorer la protection des enfants migrants et demande une « solidarité contraignante » à la CCAA

Le ministre se rendra la semaine prochaine aux îles Canaries pour connaître la situation et coordonner le transfert des mineurs.

MADRID, 24 janvier ( ) –

La ministre de la Jeunesse et de l’Enfance, Sira Rego, a annoncé qu’elle se rendrait aux îles Canaries la semaine prochaine et a annoncé que son département souhaitait mettre en œuvre une stratégie qui améliore la protection des mineurs migrants non accompagnés ; un plan global comprenant des mesures sociales, économiques et culturelles pour les migrants et des mesures législatives qui favorisent une répartition « contraignante et solidaire » des garçons et des filles migrants.

« En ce qui concerne le travail du Ministère de la Jeunesse et de l’Enfance, nous entendons mettre en œuvre une stratégie qui améliore le processus de protection des garçons et des filles migrants et un plan global qui comprend des mesures sociales, économiques et culturelles pour les migrants. des mesures législatives qui favorisent une répartition contraignante et solidaire des garçons et des filles migrants non accompagnés », a expliqué Rego ce mercredi lors de sa comparution à la Commission de la Jeunesse et de l’Enfance, au Congrès des Députés.

En outre, il a annoncé qu’il se rendrait aux îles Canaries la semaine prochaine pour connaître la situation actuelle et coordonner et promouvoir toutes les procédures visant à « accélérer » les transferts de mineurs migrants non accompagnés. En tout cas, il a précisé que tous les mécanismes de coordination entre les communautés autonomes seront également étudiés lors de la conférence sectorielle de la jeunesse et de l’enfance.

« Il est vrai que le ministère a un rôle de coordination et, d’une certaine manière, il est un élément facilitateur du processus. Nous avons les postes créés, comme vous le savez, il s’agit de finir de gérer les procédures et le transfert », a-t-il souligné. .

En ce qui concerne la détermination de l’âge, le ministre a reconnu qu’il s’agit d’un des aspects en attente de l’élaboration de la loi sur la protection des enfants contre la violence et s’est engagé à tenter d’approuver « un règlement, une modification légale pour se conformer à normes internationales pour déterminer l’âge des mineurs ».

De même, le ministre a évoqué le modèle d’urgence qui prévoit la possibilité de demander aux communautés autonomes « des équipes techniques spécialisées pour se rendre aux îles Canaries ». À cette fin, il a indiqué qu’ils ont déjà demandé les profils dont ils ont besoin aux îles Canaries et qu’ils travaillent sur deux voies différentes, la première, en envoyant une personne de la Direction générale de l’enfance à travers des commissions de service ; et, deuxièmement, la demande de collaboration avec l’Agence européenne pour l’asile pour envoyer du personnel technique pour soutenir la réponse humanitaire ou dans d’autres aspects demandés par les îles Canaries.

Selon Rego, ils ont déjà reçu une première proposition de l’Agence, qu’ils ont déjà transférée aux îles Canaries, « qui impliquerait le soutien d’un maximum de douze personnes ».

Au tour des porte-parole, la députée de la Coalition canarienne Cristina Valido a demandé au ministre la modification « urgente » de la loi afin qu’elle « indique clairement » que « les mineurs migrants relèvent de la responsabilité de l’État ».

Selon Valido, la situation dans les îles a atteint un « point insupportable » et il a énuméré certaines situations « embarrassantes » comme « des mineurs dans un centre avec des adultes », quelque chose de « très grave » ou « des examens osseux pour déterminer âge » .

« Ça suffit. Assez d’hypocrisie. Si une loi d’amnistie est créée dans trois mois, personne ne me dira que la loi ne peut pas être modifiée pour que les mineurs migrants soient sous la responsabilité de l’Etat », a-t-il souligné.

De son côté, le député ERC, Jordi Salvador i Duch, a assuré qu’il souhaitait « être solidaire » et que l’accueil des mineurs migrants « n’est pas seulement une question humanitaire » mais « une obligation morale et éthique ». En tout cas, il a indiqué que ce dont ils ont besoin, c’est « de disposer de ressources à la hauteur du nombre de migrants » qu’ils accueillent.

La députée d’EH Bildu, Isabel Pozueta, a souligné la nécessité de protocoles au niveau de l’État qui garantissent « une prise en charge urgente, partagée et globale » et a demandé quand sera lancée la stratégie de protection des mineurs étrangers non accompagnés. Il en a également profité pour faire écho à la demande de modification de la loi sur le sport « qui discrimine » ces mineurs qui n’ont pas de résidence légale en Espagne.

De son côté, la députée du PNV, María Isabel Vaquero, a confirmé qu’« il y a de plus en plus d’arrivées massives et qu’aucune réponse adéquate n’a été formulée » pour la protection des enfants et adolescents migrants. En outre, bien qu’il ait partagé « l’obligation des communautés autonomes de coresponsabilité dans cette affaire », il a exprimé ses doutes quant à la « solidarité obligatoire ». « Comment forcer la solidarité ? », a-t-il demandé.

En respuesta a esta cuestión, la ministra Sira Rego ha explicado que « la solidaridad no puede ser un asunto diseñado a la carta sino que tiene que ser una cuestión de responsabilidades vinculantes » de forma que permita generar una distribución y ha asegurado que van a trabajar dans ce sens.

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