SATSE dénonce que « 21 pays européens dépassent l’Espagne en infirmières professionnelles »
MADRID, le 8 mai. ( ) –
Le syndicat des infirmières (SATSE) a dénoncé que jusqu’à 21 pays européens, comme la Belgique, la Finlande, le Danemark, l’Irlande ou le Luxembourg, sont en avance sur l’Espagne en termes de ratio d’infirmières professionnelles (universitaires), selon une analyse réalisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Conseil international des infirmières (CII).
A travers un communiqué, le syndicat a souligné que ces pays européens comptent de 11 à 18 infirmiers professionnels pour 1 000 habitants, alors que l’Espagne en compte 5,7 pour 1 000 habitants.
« Les données concluent que l’Espagne continue d’être » à la queue « de l’Europe en termes d’infirmières professionnelles (universitaires), malgré le fait qu’il existe des informations promues par des successions et des intérêts économiques contraires à la loi qui tentent de semer la confusion dans l’opinion publique en disant que dans les pays les Européens incluent d’autres groupes et travailleurs de la santé dans le nombre d’infirmiers », souligne l’organisation syndicale.
Dans la foulée, du côté du syndicat, ils reprochent à la loi sur la sécurité des patients, présentée par la SATSE et qui entend fixer un nombre maximum de patients par infirmier, d’être toujours en attente de débat en commission de la santé, deux mois après son « déblocage » par le conseil d’administration. le Congrès des députés.
Face au retard que commence à prendre le débat sur les amendements partiels à la norme en commission santé, la SATSE a une nouvelle fois appelé tous les groupes politiques à « travailler avec agilité, efficacité et résolution », car « trois ont déjà été perdus des années irrécupérables pour que notre pays ait un niveau qui se traduira par une grande amélioration de l’attention et des soins reçus par la société dans son ensemble ».
La SATSE a également appelé tous les partis politiques, et en particulier le PSOE, à « montrer un engagement unique et indéfectible pour l’amélioration du système de santé et de ses professionnels sans que d’autres intérêts politiques et partisans ne les conduisent à tenter d’entraver la phase finale du traitement parlementaire des cette norme ».