Torres assure qu’aux îles Canaries, il existe des ressources pour donner une « réponse digne » aux migrants
SANTA CRUZ DE TENERIFE, 4 mai. ( ) –
Le président du gouvernement des îles Canaries, Ángel Víctor Torres, a affirmé ce jeudi qu’il existe aux îles Canaries des ressources pour donner une « réponse digne » aux migrants qui arrivent sur les côtes des îles après quelques années au cours desquelles » absolument tout avait été démantelé » de la part des gouvernements précédents qui pensaient que le phénomène migratoire « n’allait pas revenir ».
Interrogé sur l’attention portée aux migrants dans le port de Fuerteventura avant de s’exprimer dans un forum du ‘Diario de Avisos’, il a souligné qu’en 2020, après avoir cédé plusieurs infrastructures éducatives au gouvernement central, il fallait les récupérer puisque l’année scolaire était terminée. redémarrer après la pause du début de la pandémie.
A cette époque, a-t-il souligné, « il n’y avait pas assez d’équipements » et les mouvements migratoires se sont poursuivis en raison de la désertification en Afrique, de la survivance du covid-19, de la pauvreté ou de la guerre en Ukraine.
Cependant, il a précisé qu’il existe actuellement des ressources pour faire face à « l’urgence » de l’arrivée des migrants et il est également heureux que le pacte d’asile dans l’Union européenne « marche » pour que la solidarité « soit obligatoire » en Espagne et dans les États membres.
Dans ce sens, il a indiqué que les circonstances sont « meilleures qu’en 2020 » tout en précisant que « ni la xénophobie, ni le racisme, ni la séparation de qui que ce soit à cause de la couleur de peau ne sont des traits de la population canarienne ».
« La plupart d’entre nous canaris ne sommes pas comme ça », a-t-il précisé, soulignant qu' »il faut poursuivre la xénophobie, de même que si celui qui vient commettant des actes violents ne rentre pas dans la société et doit être expulsé immédiatement ».
Torres a également souligné que les arrivées de migrants « ont considérablement diminué » sur les îles par rapport à l’année précédente, c’est pourquoi il exhorte à « investir dans l’origine » pour que cette tendance « continue ».