Un habitant de Mesía arrêté, accusé d’avoir agressé sexuellement des employées et d’avoir recruté des immigrés pour travailler dans des maisons closes
Elle a placé des annonces sur un site Web proposant des emplois de serveuse, de femme de ménage, de peintre, de maçon ou de personnel de rénovation.
SANTIAGO DE COMPOSTELA, le 2 mars () –
L’Équipe Territoriale de Police Judiciaire (ETPJ) de la Garde Civile de Cambre a arrêté un résident de la municipalité de Mesía à La Corogne, accusé d’avoir agressé sexuellement plusieurs employés et de recruter des immigrés pour travailler dans des clubs d’hôtesses.
Comme le rapporte l’Institut Armée, l’opération, baptisée Loraba et supervisée par le Tribunal d’Instruction n°2 d’Ordes, a débuté le 7 juin 2023 suite à une plainte d’un mineur, qui a indiqué qu’il y a quelques mois on avait vu un annonce sur Internet lui proposant un emploi de serveuse, ce qui, après avoir précisé les conditions, « qui lui semblaient excellentes », a accepté et a commencé à travailler le même jour dans l’équipe de l’après-midi, terminant sa journée à 3 heures du matin.
Après avoir terminé sa première journée de travail, explique la Garde civile, la patronne, accompagnée de deux femmes, l’a invitée à prendre un verre avec elles pour fêter son arrivée dans l’entreprise. Plus tard, après avoir bu le deuxième verre, il a commencé à se sentir mal et se souvient « vaguement » de ce qui s’est passé cette nuit-là. Cependant, parmi ses souvenirs, il s’est retrouvé nu sur la table de billard et que son patron l’avait agressée sexuellement.
Par ailleurs, le lendemain matin, la jeune femme a indiqué s’être réveillée dans l’une des pièces de l’établissement, dans laquelle elle était enfermée. Selon son histoire, après son réveil, le patron est entré et l’a de nouveau attaquée.
Au cours de l’enquête, à laquelle les agents ont eu la collaboration de l’avocat de l’OID de SOS Racismo Galicia, les membres de l’équipe territoriale de la police judiciaire ont découvert l’existence de 23 autres victimes possibles de cette personne.
MODE OPÉRATOIRE
Comme détaillé, le « modus operandi » du détenu consistait à insérer des annonces sur un site Internet proposant des emplois de serveuse, de femme de ménage, de peintre, de maçon ou de rénovateur, entre autres.
Apparemment, leur intention était de tromper les personnes vulnérables, de préférence les immigrants en situation irrégulière, non seulement en raison de leur âge ou de leurs capacités, mais « en raison de leur situation économique et juridique précaire, dans toute l’Espagne ».
Ensuite, une fois que les victimes potentielles ont pris contact avec lui, il les a informées des conditions de travail, qui incluaient prétendument un logement, pour lequel elles devaient payer une somme à titre de caution, beaucoup d’entre elles devant demander de l’argent à leurs proches en votre pays ou vos crédits contractuels. Pour les enquêteurs, l’arnaque à ce montant initial était le principal motif de recrutement des personnes.
Une fois la caution encaissée, poursuit l’Institut armé, il a transféré les employés dans deux locaux temporaires dont il était propriétaire pour exécuter les travaux sous-traités. Ces locaux manquaient d’eau courante et de nombreuses personnes ont passé la nuit entassés sur le sol, sans liberté d’entrée et de sortie et restant à tout moment sous la menace d’être dénoncés aux forces de sécurité pour leur situation irrégulière en Espagne.
De même, l’enquête a révélé que deux des femmes embauchées se sont ensuite vu proposer de travailler dans le club d’hôtesses comme prostituées, conservant une grande partie ou la totalité du montant que les clients avaient payé pour leurs services.
DEUX AGRESSIONS SEXUELLES
À la suite de cette opération, deux autres cas d’agressions sexuelles contre ses employés ont été corroborés, prétendument commis sous soumission chimique, en détectant également que le club disposait de deux doubles connexions électriques.
En raison de ces événements, la Garde civile a procédé à l’arrestation de cette personne comme auteur présumé de délits d’exploitation, trafic d’êtres humains, agression sexuelle, prostitution, détention illégale, atteinte à l’intégrité morale, escroquerie et escroquerie à l’électricité.