Adelante Andalucía aborde avec Open Arms la « prolifération » des centres de détention pour étrangers en Andalousie
ALGECIRAS (CADIX), 8 juillet () –
La candidate d’Adelante Andalucía au Congrès, Pilar González, et le porte-parole, José Ignacio García, ont eu une réunion avec le directeur d’Open Arms, Óscar Camps, et le député européen Miguel Urban. Ils l’ont fait à Algésiras (Cadix) pour dénoncer la prolifération des centres de détention pour étrangers (CIE) en Andalousie, en particulier celui qui est en construction avec un investissement de 36 millions d’euros « dans lequel il y aura même des modules pour enfermer des familles entières alors que ces ressources pourraient être mieux affectées ».
Camps a rappelé dans un communiqué à quelques kilomètres du détroit que « laisser des vies à la dérive en mer est un crime » et a expliqué que « l’épine dorsale des conventions internationales sur le droit maritime est la protection de la vie en mer, pas celle des millionnaires qui vont faire des expériences sur le Titanic ».
Pour sa part, Pilar González a continué d’expliquer que l’investissement de la CIE en Andalousie « provient de l’argent territorialisé destiné à l’Andalousie par sa population » et a dénoncé qu’au lieu de l’allouer à des ressources qui ont un impact sur la qualité de vie , « ils sont destinés à des prisons qui n’améliorent pas la vie des migrants ».
En ce sens, le candidat a directement pointé du doigt Marlaska, candidate 1 pour Cadix et ministre, « dont le seul héritage qu’il a laissé dans la province a été un CIE et un tank ».
« Ceux qui construisent le CIE en Andalousie ne savent pas que nous, Andalous, portons l’humanité sur notre bouclier et nous nous considérons solidaires des migrants, car nous sommes une terre d’émigrants, il y en avait beaucoup qui, à une autre époque récente, ont dû quitter cette terre à la recherche pour des opportunités d’emploi et aller de l’avant », se souvient-il.
Enfin, l’eurodéputé Miguel Urban a averti qu' »ils veulent faire du sud de l’Andalousie un arrêt pour l’Europe, arroser l’Andalousie de prisons pour que ces migrants n’atteignent pas l’Europe alors qu’ils sont traités comme des criminels ».