Belarra transmet à Albares et Marlaska la nécessité d'enquêter sur les décès à la barrière frontalière de Melilla

Belarra transmet à Albares et Marlaska la nécessité d’enquêter sur les décès à la barrière frontalière de Melilla

MADRID, le 28 juin. () –

La ministre des Droits sociaux, Ione Belarra, a transmis à ses homologues de l’Intérieur et des Affaires étrangères, respectivement Fernando Grande-Marlaska et José Manuel Albares, la nécessité de mener une enquête indépendante sur la mort de migrants à la barrière frontalière de Melilla.

Pour cela, il a envoyé à la fois une lettre, avancée par Antena 3 et dont Europa Press a pu confirmer le contenu, où il prône la transparence en la matière et demande également que les enregistrements des caméras vidéo à la frontière et les communications soient maintenues être sauvegardé, afin de clarifier ce qui s’est passé vendredi dernier.

Le chef des droits sociaux a déjà contacté les deux ministres par téléphone pour leur dire qu’après les images diffusées et les plaintes des ONG, il convenait d’enquêter sur ces décès, comme United We Can l’a également demandé au Congrès par le biais d’une proposition de loi. .

Une position favorable à l’ouverture d’enquêtes après la mort d’au moins 23 subsahariens dans cette tentative de franchir la clôture de Melilla qui a également été exprimée par le Comité des Nations unies pour la protection des travailleurs migrants et de leurs familles, alors que l’UE a demandé  » faire la lumière » sur ce qui s’est passé et a estimé que l’Espagne et le Maroc ouvriraient des enquêtes à cet égard. Il a également été demandé par la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet.

Ce matin, le porte-parole parlementaire de United We Can, Pablo Echenique, a reconnu ce mardi que sa formation « n’est pas d’accord » avec son partenaire gouvernemental lorsque ses représentants, dont le président de l’exécutif, Pedro Sánchez, parlent d’une « agression violente » contre la clôture de Melilla ou ils imputent ce qui s’est passé aux mafias « sans qu’il y ait eu d’enquête ».

Lors de son apparition au Congrès, il n’a pas prétendu, comme l’ont fait la plupart des partis de la Chambre basse, qu’il s’agit d’une apparition au Parlement de Sánchez et du ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, puisque, selon Echenique, ils sont sûrs qu’il y aura « comparution à leur propre demande » car c’est « une question d’une gravité suffisante pour qu’il en soit ainsi ».

Dans la PNL formulée au Congrès, le groupe confédéral demande « d’en tirer les responsabilités politiques et pénales correspondantes en collaboration avec les délégations diplomatiques de l’Union européenne présentes sur le territoire marocain », après ce « tragédie » humanitaire qui les a laissés « en état de choc ».

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