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Démantèlement d’un réseau qui facturait 5 000 euros aux immigrés pour les transférer par bateau depuis l’Afrique du Nord

Ils ont facilité l’entrée en Espagne de migrants dans des conditions dangereuses, sans mesures de sécurité minimales

MURCIE, 12 juillet. ( ) –

La police nationale a arrêté dans la ville de Murcie les cinq membres d’une organisation dédiée à la traite des êtres humains par le biais du système de « taxi-boat », qui consistait à facturer 5 000 euros aux immigrants pour faciliter leur transfert vers l’Espagne depuis l’Afrique du Nord dans des conditions dangereuses, ne disposant pas de mesures de sécurité minimales.

Plus précisément, des agents de la police nationale ont arrêté ces cinq personnes à Murcie liées à une organisation criminelle qui se consacrait au trafic d’êtres humains de la côte nord-africaine à l’Espagne et, apparemment, avec des ramifications dans le monde du trafic de drogue.

Des enquêteurs experts de la police nationale ont obtenu des informations selon lesquelles une organisation dédiée au trafic de personnes et de stupéfiants tentait de s’implanter sur la côte de Murcie, plus précisément dans la région de La Manga.

Le cadre prévoyait d’utiliser des bateaux qui n’avaient aucune mesure de sécurité. Les transferts vers la côte du Levant péninsulaire seraient effectués dans des conditions « sous-humaines », et pour un prix « exorbitant », environ 5.000 euros par personne et par trajet, selon des sources de la Police nationale dans un communiqué.

A cette occasion, les agents du groupe de la Police Nationale III UCRIF ont saisi un bateau différent de ceux utilisés par ce type d’organisation pour favoriser l’immigration irrégulière.

Un bateau de six mètres de long a été récupéré, avec un poste de patronage et un gouvernail tournant et avec un moteur de 150 chevaux en fonctionnement. De plus, les agents ont découvert, après une enquête ardue, qu’il pourrait être lié au monde du trafic de drogue, éventuellement au passage de la drogue du continent africain vers l’Espagne.

Après avoir mené plusieurs enquêtes dans le cadre de l’enquête, la police nationale a pu vérifier que l’organisation prévoyait d’affréter cinq autres bateaux pour commencer leurs voyages.

Les détenus sont cinq hommes, dont quatre de nationalité algérienne et un autre né au Maroc, qui ont été traduits en justice par le tribunal d’instruction faisant office de Guardia de San Javier.

Quatre d’entre eux sont entrés en prison accusés d’un délit de traite des êtres humains, d’appartenance à une organisation criminelle et d’un délit de contrebande.

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