Démantèlement, en Guipúzcoa et en Navarre, d'une organisation dédiée à l'introduction des immigrés irréguliers en France

Démantèlement, en Guipúzcoa et en Navarre, d’une organisation dédiée à l’introduction des immigrés irréguliers en France

Une perquisition a été effectuée dans la ville de Bera

PAMPELUNE, 20 août ( ) –

La Garde civile, en collaboration avec la police des frontières française, a arrêté deux personnes de nationalité marocaine dans les provinces de Guipúzcoa et de Navarre dans le cadre de l’opération Trolley. Ils sont accusés de crimes d’appartenance à une organisation criminelle et contre les droits des citoyens étrangers, a rapporté l’Institut armé dans une note.

Parallèlement, par le biais d’une décision d’enquête européenne, un troisième individu impliqué dans le complot criminel enquêté a été mis à la disposition de la justice française.

Dans le cadre de l’opération, une perquisition a été effectuée dans la ville de Bera (Navarre), où deux téléphones portables, deux ordinateurs portables et un navigateur GPS ont été saisis, dont le contenu sera analysé par les unités d’enquête.

Le modus operandi appliqué par l’organisation consistait à capturer des migrants qui avaient l’intention de franchir la frontière française, qui avaient atteint la péninsule par des bateaux en provenance du nord et de l’ouest de l’Afrique, pour ensuite les introduire clandestinement en France.

Le réseau criminel enquêté présenterait une répartition hiérarchique claire des fonctions, dans laquelle le chef occuperait le poste de plus grande responsabilité, agissant comme un lien ou un point de contact entre les membres de l’organisation et les migrants intéressés à pénétrer sur le territoire français. Ainsi, selon ses propres critères, il a fixé les conditions des transferts et les prix à exiger pour leur réalisation, a indiqué la Garde civile.

Une fois que le migrant s’est mis d’accord avec l’organisation sur le prix à payer pour passer en France (essentiellement vers les villes d’Hendaye, Bayonne et Bordeaux), le chef a donné des instructions précises au reste des membres de l’organisation pour qu’ils participent. activement à l’exécution de l’expédition transfrontalière.

De même, il a été détecté que les détenus ont adopté des mesures de sécurité strictes visant à entraver le travail de la police. En ce sens, l’utilisation de véhicules navettes se distingue (fonctions de surveillance), pour alerter les contrôles de police et contrôler la sécurité des voies empruntées pour le transfert des migrants. En revanche, on a utilisé des itinéraires dont les points frontaliers étaient moins gardés que d’autres, pour avoir une plus grande probabilité de succès.

Par curiosité, le réseau criminel enquêté avait établi une maison-véhicule dans une zone proche de la frontière française spécifiquement destinée à la dissimulation ou à la dissimulation de migrants dans les instants précédant le début des cols.

Avec les arrestations de ces personnes, il a été possible de démanteler une organisation criminelle qui aurait réussi à effectuer une quarantaine de transferts vers la France au cours des quatre derniers mois, transportant des groupes de 3 à 4 personnes dans chacun d’eux, la Garde civile a spécifié.

Le procès-verbal, ainsi que les personnes arrêtées lors de ladite opération, ont été mis à la disposition du 5e tribunal d’instruction de Pampelune. Les enquêtes ont été menées sous la coordination de la zone spécialisée d’immigration du parquet provincial de Navarre.

Le déploiement effectué par les forces de police en fonction a conduit à des actions simultanées en Guipúzcoa et en Navarre, et à la participation de membres du Service d’information de la Garde civile (unité centrale spéciale numéro 3 du siège d’information et des groupes d’information des commandants de Navarre et de Guipúzcoa ) et du personnel de la police française des frontières, transférés pour assurer le contrôle sur place de toutes les actions.

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