Trois ONG accueillent 49 immigrés du CETI de Ceuta en Andalousie, qui se retrouve avec 352 refuges

Trois ONG accueillent 49 immigrés du CETI de Ceuta en Andalousie, qui se retrouve avec 352 refuges

CEUTA, 2 fév. () –

Un groupe composé de 49 personnes accueillies jusqu’à présent au Centre de séjour temporaire des immigrés (CETI) de Ceuta a quitté la ville autonome ce jeudi matin en direction de l’Andalousie, où ils seront accueillis par trois organisations non gouvernementales qui être en charge de leur processus d’intégration en Espagne.

Selon ce que des sources de l’Administration générale de l’État, qui gère l’équipement, ont informé Europa Press, il s’agit de ressortissants de différents pays d’Afrique subsaharienne tels que le Soudan, le Burkina Faso, la République de Guinée, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Sénégal ou Gambie ainsi qu’au Yémen.

Après son départ pour la péninsule, l’infrastructure, inaugurée il y a plus de 20 ans et d’une capacité maximale d’exploitation de 512 places, accueille désormais 352 étrangers. Environ 75% sont d’origine subsaharienne, principalement originaires de la République de Guinée et du Soudan.

Derrière les deux nationalités, le troisième pays le plus accueilli au CETI de Ceuta est le Yémen, avec une cinquantaine. Une vingtaine sont originaires de Syrie et une dizaine d’Algérie.

Selon le dernier bilan du ministère de l’Intérieur, sur l’ensemble de l’année 2022, 1 228 personnes ont accédé irrégulièrement à Ceuta par voie maritime (124) ou terrestre (1 114), un peu au-dessus des données de 2021 (1 158). En janvier 2023, 12 ont réussi à faire de même par mer (19 au premier mois de l’an dernier) et 80 par voie terrestre (presque deux fois plus qu’à la même période de 2022, 41).

Le départ vers la péninsule des immigrants irréguliers qui arrivent à Ceuta et demandent une protection internationale en Espagne est beaucoup plus agile puisque, au cours de l’été 2020, la Cour suprême a ratifié leur droit à la libre circulation sur tout le territoire national une fois leurs demandes admises pour traitement expressément ou par silence administratif.

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