Fuenlabrada répond à Dávila que c'est la Communauté qui "stigmatise" les jeunes migrants en les emmenant à La Cantueña

Fuenlabrada répond à Dávila que c'est la Communauté qui « stigmatise » les jeunes migrants en les emmenant à La Cantueña

FUENLABRADA, 11 octobre () –

La Mairie de Fuenlabrada a demandé ce vendredi à la ministre de la Famille, de la Jeunesse et des Affaires sociales de la Communauté de Madrid, Ana Dávila, de « cesser de mentir aux citoyens de Fuenlabrada » et lui a rappelé que « c'est le gouvernement de la Communauté de Madrid » qui a stigmatisé les jeunes migrants du centre pour mineurs non accompagnés de La Cantueña » en les emmenant dans « un espace isolé qui rend très difficile l'intégration de ces mineurs »

Le conseiller a assuré ce vendredi, lors d'un événement à Ciempozuelos, que le centre La Cantueña « est un centre d'accueil primaire », avec un « projet éducatif qui comprend l'enseignement de la langue, des lois, des droits et obligations des personnes qui  » les priorités des mineurs dans les domaines éducatif, social et du travail atteignent notre région et notre pays.

Cependant, des sources municipales ont rappelé que même les spécifications techniques du projet de la Communauté de Madrid indiquent qu'il s'agit d'un « centre de moyen séjour ».

Ainsi, un porte-parole municipal s'est demandé « si la conseillère ment lorsqu'elle dit que le centre sera un accueil de premier ordre ou si elle n'est même pas informée des équipements qu'elle a mis en place ». « Il est très grave qu'ils tentent de tromper les citoyens, ont-ils souligné.

En outre, la Mairie a rappelé que « c'est la Communauté de Madrid, avec à sa tête sa présidente Isabel Díaz Ayuso, qui a contribué à singulariser et à stigmatiser les jeunes migrants en les emmenant dans un espace isolé qui rend très difficile l'intégration. de ces mineurs et qui ne respecte pas les recommandations du Conseil de l'Europe ».

En ce sens, ils ont rappelé que le maire avait fait part jeudi de sa « préoccupation » quant à la localisation de cet espace aux membres de la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance. La commission se rendra dans notre pays le mois prochain.

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