Podemos-IU propose une carte de quartier pour faciliter "l'inclusion" à Séville des migrants et des réfugiés

Podemos-IU propose une carte de quartier pour faciliter « l’inclusion » à Séville des migrants et des réfugiés

SÉVILLE, 31 mars () –

La confluence dirigée par Podemos-Izquierda Unida a proposé ce vendredi de créer une carte de quartier afin que les migrants puissent prouver leurs racines dans la ville. La coalition a également exhorté le conseil municipal à « faire la médiation avec les banques » pour « éviter » l’apparition de « mauvaises pratiques » dénoncées par les demandeurs d’asile et les réfugiés.

La carte de quartier est utilisée « avec succès » dans d’autres villes espagnoles et la confluence dirigée par Podemos et Izquierda Unida a annoncé qu’elle la promouvrait « si elle accède au gouvernement de la ville », car elle facilitera les procédures telles que l’accès au recensement. D’autre part, la coalition a proposé dans un communiqué de presse la création d’un bureau de soins complets où les migrants et les réfugiés peuvent obtenir des informations, des orientations et des conseils.

La candidate à la mairie, Susana Hornillo, et le numéro deux de la confluence, Ismael Sánchez, ont tenu une réunion de travail avec les chefs de la Commission espagnole d’aide aux réfugiés (CEAR) au cours de laquelle ils ont abordé la nécessité de mettre en Il s’exécute formation des programmes sur les droits de l’homme, la migration, l’asile et l’égalité de traitement et la non-discrimination destinés aux travailleurs publics, ainsi que la coordination du travail des administrations publiques avec les organisations sociales spécialisées.

Hornillo et Sánchez ont coïncidé dans des lieux d’accueil exigeants pour Séville pour le système de protection internationale, en accordant une attention particulière aux situations d’urgence, ainsi qu’en promouvant des programmes de transition locaux dans lesquels les personnes peuvent voir leurs besoins fondamentaux couverts « jusqu’à ce qu’ils trouvent une solution stable et durable » , éliminant l’exigence d’un séjour minimum en Espagne afin que les demandeurs de protection internationale puissent accéder à ces ressources.

Parmi les propositions du CEAR que la confluence progressiste a promis d’assumer dans son programme gouvernemental, il y a la facilitation de l’accès au système de santé publique et aux ressources en santé mentale pour les réfugiés, les migrants et les demandeurs de protection, ainsi que l’élimination des « difficultés » qu’ils rencontrent lors de l’accès au logement par l’expansion du parc de logements publics et sociaux et un système d’offre « plus agile ».

La scolarisation des mineurs et la formation à l’emploi sont d’autres dossiers sur lesquels le confluent de la gauche a promis de « faciliter » l’inclusion des migrants en mettant en place des mesures qui lèvent des « barrières » telles que la linguistique. De même, il a souligné la nécessité d’améliorer la détection des victimes de la traite des êtres humains contraintes de se prostituer dans des appartements et de prendre en charge les femmes victimes de violences de genre, ainsi que les personnes LGTBIQ+.

Enfin, Susana Hornillo et Ismael Sánchez ont souligné l’importance de promouvoir la participation et l’associationnisme des demandeurs d’asile, des réfugiés et des migrants dans les processus électoraux, les politiques publiques et le mouvement associatif de quartier et syndical.

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