Irídia dénonce des "obstacles" pour que les plaintes pour abus au CIE de Barcelone prospèrent

Irídia dénonce des « obstacles » pour que les plaintes pour abus au CIE de Barcelone prospèrent

BARCELONE, 23 déc. () –

L’association de défense des droits de l’homme Irídia a dénoncé des « obstacles » pour que les plaintes pour mauvais traitements au Centre d’internement des étrangers (CIE) de Barcelone prospèrent devant les tribunaux de contrôle du centre.

Dans un communiqué ce vendredi, ils ont assuré que « le système prévu produit des effets au point d’empêcher ou d’entraver l’enquête rapide sur les faits, compromettant la viabilité juridique des plaintes et conduisant à l’impunité conséquente des crimes dénoncés ».

D’autre part, le service de soins psychosociaux d’Irídia a vérifié au fil des ans que plusieurs des personnes représentées avaient développé des troubles de santé mentale de « type anxieux-dépressif avec une manifestation particulière de comportements autolytiques ».

Une fois les plaintes déposées, Irídia identifie les obstacles devant les tribunaux qui sont décisifs pour que les enquêtes judiciaires « ne soient pas efficaces : principalement pour préserver et garder les preuves essentielles du crime ».

Irídia a précisé que, dans 11 des 13 plaintes déposées par eux, les victimes et les témoins ont été expulsés quelques jours après avoir dénoncé sans que leur déposition soit prise ou visitée par un médecin légiste.

De même, dans sept cas, une fois les victimes ou les témoins expulsés, les tribunaux d’instruction ont déposé des plaintes « alléguant à juste titre leur expulsion ».

« En fait, toutes les procédures judiciaires qui restent ouvertes en raison de plaintes pour mauvais traitements au CIE de Barcelone où Irídia représente les plaignants, avaient été archivées par les tribunaux d’instruction et le tribunal de Barcelone a ordonné la réouverture », ont-ils ajouté. .

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