La Chambre andorrane réclame un nouveau cadre d’immigration pour attirer les travailleurs
Il convient de souligner que la Principauté est le deuxième pays européen à avoir connu la plus forte croissance en 2022.
ANDORRA LA VELLA (ANDORRE), 12 septembre ( ) –
La Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services d’Andorre (CCIS) considère qu’il est important de promouvoir un nouveau cadre d’immigration et de travail qui permette « d’attirer et de gérer les meilleurs talents ».
Le président de l’entité, Josep Maria Mas, l’a déclaré ce mardi lors de la présentation du rapport économique CCIS correspondant à 2022 en compagnie du chef du gouvernement, Xavier Espot.
Comme il l’a dit dans son discours, « le manque élevé de personnel » nécessite de travailler sur une stratégie d’immigration qui réponde de la manière la plus agile et la plus efficace aux besoins de l’entreprise.
C’est pourquoi la Chambre a proposé un « dialogue continu » entre le patronat, les syndicats, le gouvernement et la société dans son ensemble, car elle considère que c’est le moyen de se mettre d’accord sur les actions appropriées.
LIEU D’HABITATION
Mas a également évoqué le problème du logement et a appelé à des politiques qui favorisent « le logement et l’accès aux locations ».
Il a demandé de définir un modèle de pays « et combien de personnes peuvent y vivre », affirmant qu’il s’agit de données essentielles pour connaître les besoins réels du secteur.
ÉQUILIBRE
Le président de la CCIS a souligné qu’en 2022, l’économie andorrane a « consolidé la reprise », avec une croissance du PIB réel de 8,8 %.
Ainsi, selon lui, par rapport aux économies environnantes, la Principauté « a été le deuxième pays européen qui a le plus progressé ».
2023 ET OBJECTIFS
Pour 2023, il prévoit une croissance économique « positive » mais inférieure à celle de l’année précédente, en raison de l’effet de l’inflation et de la hausse des taux d’intérêt.
Les difficultés à trouver du travail ont également été l’une des raisons que le président de la CCIS a citées comme élément de restriction.
Parmi les défis qu’il a soulignés pour l’année prochaine figure également la « transformation importante du commerce ».
C’est pourquoi il a demandé de « se mettre au travail » sur le plan commercial stratégique, de l’élaborer et de le mettre en œuvre rapidement.
Il a également exigé que la pression budgétaire ne dépasse pas 25%, pour permettre une croissance « dans un environnement mondial », et a rappelé qu’en 2022 elle avait été dépassée, atteignant 26,9% du PIB.
Mas a évoqué l’accord d’association avec l’Union européenne et a insisté sur le fait que les spécificités du pays doivent être « réaffirmées », notamment dans des domaines comme la sécurité et l’ordre public.
XAVIER ESPOT
Concernant précisément l’accord avec l’UE, Xavier Espot a défendu lors de son discours que c’est le moyen de jeter les bases d’une économie « plus solide, durable et diversifiée ».
Répondant également aux demandes de l’entité, il a assuré que le gouvernement s’engage en faveur d’un tourisme « plus durable et de qualité » qui s’inscrit dans une refonte globale du pays et à continuer de développer des instruments tels que le plan commercial.
LOI SUR LE TOURISME
En ce sens, il a annoncé l’élaboration d’une loi sur le tourisme pour « ordonner et réguler » les activités du secteur et fournir les instruments permettant la mise en œuvre d’une stratégie touristique basée sur la qualité, la valeur ajoutée et la durabilité.
En outre, il a défendu des actions visant à atténuer l’impact sur les économies familiales du coût du logement et de la hausse des prix des produits de base.
À ce stade, il a encouragé les employeurs et les syndicats à « construire davantage de consensus » pour augmenter les salaires, et s’est une fois de plus engagé à continuer d’augmenter le salaire minimum pour atteindre 60 % du salaire moyen.