L'APDHE appelle à "justice" pour les victimes de la tragédie de Tarajal dans l'attente du prononcé de la Constitution

L’APDHE appelle à « justice » pour les victimes de la tragédie de Tarajal dans l’attente du prononcé de la Constitution

MADRID, 6 février () –

L’Association pour les droits de l’homme d’Espagne (APDHE) a demandé ce lundi « justice » pour les victimes de la tragédie survenue le 6 février 2014 au brise-lames de la frontière maritime de Tarajal à Ceuta, où 14 migrants sont morts, et « aspire à » la prononcé de la Cour constitutionnelle en considérant qu’elle peut répondre « face aux violations des droits fondamentaux dénoncées tout au long de la procédure ».

Ce lundi marque le neuvième anniversaire de la mort de migrants d’origine subsaharienne, survenue lorsqu’un groupe d’environ 300 personnes a tenté de pénétrer à la nage sur le territoire espagnol. La Garde civile a repoussé les migrants avec du matériel anti-émeute.

L’année dernière, l’accusation populaire, dont fait partie l’association, a porté devant la Cour constitutionnelle les actions des gardes civils après l’irrecevabilité par la chambre criminelle de la Cour suprême des recours formés par différentes organisations non gouvernementales contre le rejet de l’affaire prononcé par le tribunal provincial de Cadix n’a pas épuisé le processus judiciaire de l’affaire.

« Les proches des victimes attendent toujours que justice soit faite et que les responsabilités soient réglées », a rappelé l’APDHE à l’occasion du neuvième anniversaire du drame.

En ce sens, il a souligné qu’« il attend avec impatience le prononcé de la Cour constitutionnelle ». « C’est la seule instance qui, dans le système judiciaire interne, peut déjà nous protéger contre les violations des droits fondamentaux que nous avons été dénoncées tout au long de la procédure », a-t-il jugé.

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