Le CETI de Ceuta a accueilli moins d'immigrés en 2023 que jamais depuis 2010 sauf en cas de pandémie

Le CETI de Ceuta a accueilli moins d’immigrés en 2023 que jamais depuis 2010 sauf en cas de pandémie

CEUTA, le 26 février. () –

Le Centre de séjour temporaire pour immigrants (CETI) a accueilli 1 093 étrangers en transit dans la ville autonome au cours de l’année 2023, soit le chiffre le plus bas de sa série historique depuis 2010 (977) si l’on ne prend pas en compte les deux années marquées par la pandémie de coronavirus. et ses limites en matière de mobilité et d’activité sociale dans le monde entier.

En 2020, seuls 313 étrangers sont passés par les installations gérées par l’Administration générale de l’État dans la ville autonome et en 2021, 822 l’ont fait, un nombre qui s’est élevé à 1.153 en 2022, selon les données auxquelles Europa Press a eu accès.

Le nombre maximum d’hébergements du Centre inauguré en 2000 a été établi au cours des années civiles 2016 et 2017 avec respectivement 3 223 et 3 221 immigrants, soit quatre fois plus qu’en 2009, année au cours de laquelle, avec 806 abris, le minimum de la série a été fixé.historique qui commence en 2008.

Le CETI de Ceuta dispose d’une capacité opérationnelle maximale fixée à 512 places après sa dernière extension et accueille actuellement 250 personnes, en majorité d’origine subsaharienne ou de nationalité algérienne.

Elle accueille désormais également de manière innovante les citoyens marocains adultes demandeurs ou potentiels demandeurs de protection internationale pour éviter qu’ils ne restent dans les rues de la ville lorsque, comme début février, les autorités du pays voisin refusent d’accepter leur retour immédiat lorsqu’ils sont rejetés. À la frontière.

Le gouvernement de Pedro Sánchez prévoit d’investir 5,6 millions d’euros dans l’infrastructure, dont la dernière réforme remonte à 2004, pour couvrir et transformer son terrain de sport en un pavillon multifonctionnel pouvant être utilisé comme point d’hébergement dans des « situations d’urgence » sans avoir à le faire. recourir à l’installation de tentes militaires, comme cela a dû être fait après que le groupe ait sauté de la barrière frontalière en 2017 et 2018.

Il est également prévu d’entreprendre une rénovation « globale » de ses huit modules de logements.

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