Le maire de Pozuelo demande à Escriva d'expliquer s'il a l'intention d'obliger les municipalités à enregistrer les migrants

Le maire de Pozuelo demande à Escriva d’expliquer s’il a l’intention d’obliger les municipalités à enregistrer les migrants

POZUELO DE ALARCÓN, 31 octobre ( ) –

La maire de Pozuelo, Paloma Tejero, a demandé au ministre par intérim de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et de la Migration, José Luis Escriva, d’expliquer s’il envisage d’obliger les municipalités à enregistrer les migrants transférés vers différentes villes espagnoles.

Des sources municipales ont expliqué à Europa Press que la première maire s’est montrée « très préoccupée » par cette question lors de la réunion télématique à laquelle elle a participé, convoquée avec plusieurs maires et conseillers de communautés autonomes, concernant le transfert des migrants vers leurs villes respectives.

Dans son discours, Tejero a assuré qu’on ne leur avait pas expliqué « comment cette vocation va être détectée », dans « quelles maisons vont être enregistrées », ni si un certain type d’ordre sera émis « qui oblige les Mairies pour procéder à ces inscriptions ».

« RENCONTRE QUI EST TARD »

Le maire a remercié le ministre d’avoir convoqué une réunion de coordination « presque 15 jours après » l’arrivée d’un nombre « encore indéterminé » de migrants subsahariens au Centre pour Réfugiés de Pozuelo.

« Une réunion qui arrive tard et au cours de laquelle, au-delà des données générales, nous avons été informés de l’intérêt du Gouvernement à détecter les vocations à rester dans les lieux d’arrivée pour faciliter l’enregistrement », a-t-il souligné.

DEMANDE D’INFORMATION ET DE COORDINATION

Le maire a assuré qu’ils continuaient à exiger « l’information, la coordination et la loyauté entre les institutions » et a souligné que Pozuelo « est une municipalité solidaire » et qu’ils l’ont démontré « à plusieurs reprises ».

« Mais cela ne veut pas dire que nous ne devons pas exiger, par responsabilité, les critères de distribution utilisés et, surtout, les plans et les ressources dont disposent ces personnes, qui dans de nombreux cas mendient déjà dans nos rues. Ou sont solidaires leur donner un uniforme et les enregistrer ? Je ne pense pas », a-t-il déclaré.

Il a enfin souligné que « personne » ne leur a demandé « d’activer les services sociaux » et qu’ils ne leur ont pas expliqué « quels sont les plans d’intégration prévus ». « Où est à l’origine le travail de solidarité du Gouvernement et la politique d’immigration ? », a-t-il conclu.

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