Les groupes parlementaires canariens, à l’exception de Vox, soutiennent la réforme de la loi sur l’immigration pour répartir les mineurs migrants
Nicasio Galván affirme que « l’effet d’appel » est favorisé et exige un « rapatriement immédiat »
SANTA CRUZ DE TENERIFE, 19 mars ( ) –
Tous les groupes parlementaires des Îles Canaries, à l’exception de Vox, ont scellé ce mardi leur soutien à l’accord des gouvernements central et canarien pour réformer l’article 35 de la loi sur l’immigration et parvenir ainsi au renvoi obligatoire entre les communautés autonomes des non-communautés autonomes. mineurs migrants accompagnés.
C’est ce qu’a déclaré le président du Parlement, Fernando Clavijo, aux journalistes après avoir rencontré les sept porte-parole, qu’il a apprécié pour leur « bon sens » et pour que la « façon canarienne » de faire les choses se termine par un « succès ».
Dans ce sens, il a indiqué que « la loyauté, le soutien et l’image d’unité » de tous les groupes « ont beaucoup aidé » pour que le gouvernement central ait finalement accepté de mettre une solution sur la table et avec un processus qui soit « suffisamment agile et dynamique » pour garantir une prise en charge digne des mineurs.
Clavijo espère que la modification légale sera finalisée au mois d’avril et il s’agit maintenant de définir les quotas et les critères de répartition des mineurs, une étape préliminaire pour ensuite commencer à rechercher un soutien politique auprès des Cortès.
Le président a également apprécié que tous les porte-parole des Canaries se soient montrés favorables à une rencontre avec la Commission des porte-parole du Congrès des députés pour expliquer ce processus et qu’ils soient également invités à visiter les îles « et à connaître la réalité ».
Les îles Canaries comptent actuellement 5 357 garçons et filles sous tutelle, répartis dans 74 établissements d’hébergement.
Le porte-parole socialiste, Sebastián Franquis, a estimé que la question est « traitée » avec un « principe d’accord » entre les gouvernements et une « coïncidence » qu’il s’agit d’un « problème d’État ».
Franquis a également souligné que la pression migratoire « n’a rien à voir » avec celle des dernières semaines et espère que cet accord, qui considère la phase volontaire qui n’a pas fonctionné, sera finalisé « à défaut de franchir la dernière étape, qui est de l’écrire et de le présenter au Congrès. »
CURBELO (ASG) : LAISSONS LE GOUVERNEMENT CENTRAL « LEVER LES BATTERIES »
Le porte-parole de l’ASG, Casimiro Curbelo, a demandé que l’accord final « arrive le plus tôt possible » et que le gouvernement central « se ressaisisse » et dispose des ressources économiques nécessaires pour que les communautés autonomes puissent faire face à la répartition.
Nicasio Galván (Vox) a souligné que cet accord est « un tour de plus » pour transférer le problème à d’autres régions d’Espagne « pour essayer de le cacher ».
Il a reconnu qu’il s’agit d’un « problème très grave » et qu’il s’agit de « jeter les choses » alors qu’« il n’y a pas de solution facile » et, en tout cas, cela implique un « rapatriement immédiat » et l’application des traités internationaux avec les pays d’origine. « puisque la seule chose qu’il fait est de favoriser l’effet d’achat ».
« Avec ce transfert de mineurs des îles Canaries vers d’autres communautés, nous forgeons le dernier maillon de ce que nous appelons le forfait vacances de la terreur que les mafias offrent aux mineurs, dans ce cas, pour qu’ils risquent leur vie dans l’Atlantique », a ajouté.
Luz Reverón, porte-parole du PP, a montré la prédisposition de son parti à soutenir la réforme juridique, mais a également clairement indiqué qu’elle souhaitait voir d’abord le texte selon lequel les deux exécutifs sont formés car il doit avoir des « critères objectifs ».
« Ce que nous ne pouvons pas faire, c’est laisser au Président du Gouvernement espagnol le soin de procéder à cette distribution. Cette distribution doit être basée sur des critères objectifs ainsi que sur la dotation financière », a-t-il indiqué.
ON CRAINTE DES RESSOURCES DE LA LACC AVANT LE TC
Raúl Acosta (AHI) a valorisé l’accord entre les gouvernements mais a en même temps mis en garde contre « la complexité » d’établir des critères objectifs et également « agiles », et avec le danger que certaines communautés autonomes puissent faire appel pour un « prétendu manque » compétence » ou demander des mesures conservatoires.
Au fond, a-t-il souligné, ce qui est analysé est « qui est responsable » de l’immigration, car si c’est l’État, il devrait y avoir « une sorte de pacte d’État » qui est spécifié dans la Constitution.
Acosta a souligné que les Îles Canaries « continuent à résister seules » à près de 6.000 mineurs et que toute modification réglementaire « va être lente » et qu’il pourrait y avoir des recours possibles des communautés autonomes devant le Tribunal Constitutionnel.
Le porte-parole du Groupe Nationaliste, José Miguel Barragán, a déclaré que les impressions « sont positives », même si l’on attend toujours le texte final et l’établissement « de ce que seraient les quotas de distribution, quelles seraient les allocations économiques et aussi, le plus important, quelle est l’opération pour que les communautés autonomes acceptent cette nouvelle tutelle ».