Les îles Canaries assurent que la situation des mineurs migrants est « insoutenable » et appellent à une réponse « solide »

Les îles Canaries assurent que la situation des mineurs migrants est « insoutenable » et appellent à une réponse « solide »

LAS PALMAS DE GRAN CANARIA, 22 janvier () –

Le porte-parole du gouvernement des îles Canaries, Alfonso Cabello, a assuré ce lundi que la situation des mineurs migrants est « franchement intenable » pour la communauté autonome, puisque « aucun mineur non accompagné n’a quitté les îles Canaries depuis plus de six mois ».  » « .

C’est pourquoi il a demandé, lors de la conférence de presse qui a suivi le Conseil de Gouvernement, une réponse « solide et énergique » de la part de la Commission sectorielle de l’enfance qui se tiendra le 29 janvier entre le ministère compétent et les communautés autonomes, et où les îles Canaries dépensera pour « exiger un changement et que la coresponsabilité commence à s’appliquer à l’égard des mineurs migrants non accompagnés ».

Tout cela après que des 347 mineurs qu’il a été convenu de redistribuer le 11 octobre 2023 dans cette même commission dans les différentes communautés autonomes, « à partir d’aujourd’hui, 22 janvier, il n’y a « pas de sortie », depuis que les autonomies demandent des ressources du gouvernement central.

Les Îles Canaries comptent actuellement plus de 4.700 mineurs, reconnaissant qu’il s’agit d’une situation « franchement insoutenable » du point de vue économique mais aussi en termes de « pouvoir offrir à tous ces mineurs une solution d’intégration comme ils le méritent ». C’est pourquoi il a exigé une solution « concrète » le 29 janvier, avant tout « avec des délais certains et réalisables ».

Pour prendre en charge les mineurs, Canarias a indiqué que dans une « affaire d’État », elle alloue 9 millions d’euros par mois et dispose de 24 ressources, reconnaissant qu’« aujourd’hui, il est très difficile de continuer à garantir » les soins.

Cabello appelle à la « responsabilité » dans la mobilisation des ressources nécessaires par le gouvernement central jusqu’à ce qu’une solution « définitive » soit trouvée, ce qui implique selon lui de modifier quatre normes législatives, parmi lesquelles il a cité la loi sur l’immigration, la loi sur les mineurs, la Code civil et décret sur l’immigration.

Pour aborder la modification de ces réglementations et rechercher une « solution canarienne », le gouvernement des îles Canaries convoquera le 31 janvier les porte-parole des groupes politiques de l’archipel après l’identification des lois susmentionnées par les services juridiques et la portée de eux.

Agregó que « todas » estas leyes y textos identificados y susceptibles de ser modificados « tienen mucha antigüedad o la antigüedad media es muy grande », apuntando que « ninguno » estaba redactado, pensado, a la situación que está viviendo Canarias a lo largo de los dernières années.

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