Les ONG demandent des mesures pour protéger les enfants migrants aux îles Canaries face à de « graves problèmes » comme les erreurs d'identification

Les ONG demandent des mesures pour protéger les enfants migrants aux îles Canaries face à de « graves problèmes » comme les erreurs d’identification

Ils avertissent que des mineurs ont été orientés vers des centres pour adultes et critiquent l’absence de spécialistes dans les examens d’âge.

MADRID, 6 novembre () –

La Plataforma de Infancia, Save the Children y Unicef España han pedido a las autoridades tomar medidas de « carácter urgente » para « garantizar la adecuada protección » de los menores migrantes que llegan a Canarias, todo ello ante « problemas graves » como la identificación incorrecta de ceux-ci.

Compte tenu des risques encourus par les enfants arrivant dans les groupes de migrants qui entrent par les côtes de l’archipel, les organisations ont envoyé un document contenant des propositions aux différentes autorités impliquées dans l’identification, la protection et l’inclusion sociale de ces mineurs.

Ces propositions répondent à la « complexité des défis » qui se posent sur l’île, qui accueille déjà plus de 4.400 mineurs non accompagnés, pour la protection de ces enfants, un contexte dans lequel s’est révélée « la mauvaise prévoyance » et la préparation aux imprévus. , ainsi que l’insuffisance des ressources humaines et matérielles des institutions ».

« Certains problèmes et déficits sont très graves et nécessitent une action urgente, notamment en ce qui concerne l’identification des mineurs non accompagnés dans les premières heures après le débarquement », ont prévenu les ONG dans un communiqué dans lequel elles ont averti qu' »une identification incorrecte signifie quitter des enfants sans protection et sans accès aux droits fondamentaux.

Dans ce sens, il a prévenu qu’ils ont obtenu des informations qui indiquent que « les Parquets sont informés de nombreux cas de mineurs non accompagnés présumés qui n’ont pas été correctement identifiés et qui ont été orientés vers des centres pour adultes ».

MINEURS DANS LES CENTRES POUR ADULTES

A cet égard, ils ont exprimé leur inquiétude face à « l’absence de professionnels spécialisés dans l’enfance au moment de l’examen policier pour appuyer la Police Nationale dans la détection et la reconnaissance des mineurs ».

De même, la Plateforme des Enfants, Save the Children et l’Unicef ​​​​ont souligné un « manque de clarté » dans les instructions communes du parquet de l’immigration aux entités qui font partie du programme d’assistance humanitaire, concernant les étapes à suivre dans les cas dans lequel la présence d’un mineur non accompagné est détectée dans les ressources d’accueil pour adultes.

À cela s’ajoute que le nombre et la fréquence des arrivées d’enfants non accompagnés provoquent l’ouverture de nouveaux dispositifs d’urgence « dont les conditions rendent extrêmement difficile la réalisation d’actions aussi importantes que l’évaluation de l’intérêt supérieur de l’enfant, le signalement et l’identification des besoins de protection internationale ». … ou de traite, ou garantir un soutien psychosocial suffisant », ont ajouté les ONG.

Face à cette situation, dans le document susmentionné, pour lequel l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a collaboré, les entités ont inclus une série de propositions qui « devraient être mises en œuvre de toute urgence pour garantir une protection appropriée ».

Concrètement, ils ont appelé les parquets à préparer des instructions adressées à toutes les entités collaboratrices du système de soins humanitaires, lorsqu’ils détectent la présence de mineurs suspectés ou suspectés dans ce type de ressources.

De même, ils leur ont demandé d’augmenter leur présence dans les centres et de donner des instructions pour éviter le « recours systématique » aux tests de détermination de l’âge dans les cas où l’âge du mineur ne laisse aucun doute ou s’il existe des documents le prouvant.

NE PROLONGEZ PAS LA DÉTENTION

À la Police Nationale, les ONG ont demandé de prioriser le contrôle des personnes qui se déclarent mineures, pour éviter de prolonger la détention, ainsi que d’autoriser la présence de personnel du système de protection de l’enfance dans les Centres de Prise en Charge Temporaire pour Étrangers (CATE). . ) et dispositifs similaires, pour faciliter l’identification et l’orientation des mineurs non accompagnés.

Ils ont également exhorté la Direction générale des droits de l’enfant et de l’adolescent du gouvernement des îles Canaries à accélérer les procédures administratives préalables au transfert de mineurs non accompagnés vers d’autres communautés autonomes, dans le cadre du plan convenu dans le cadre de la gestion des contingences migratoires. Modèle pour les enfants non accompagnés du gouvernement espagnol.

De même, ils leur ont demandé d’assurer leur présence aux quais de débarquement et dans les centres, ainsi que de la renforcer dans le réseau des ressources d’assistance humanitaire pendant cette situation de crise migratoire. En outre, ils ont souligné la nécessité de garantir l’accès à l’information et aux conseils juridiques sur la protection internationale dans les centres et de renforcer la détection et l’attention aux besoins urgents de soutien psychosocial et de premiers secours psychologiques.

Enfin, dans le document, ils se sont également adressés au ministère des Droits sociaux et au ministère de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations, ainsi qu’à toutes les communautés autonomes, pour exiger une augmentation du nombre de places d’accueil dans leurs systèmes de protection. assouplissement des exigences pour rendre possible le transfert de mineurs non accompagnés depuis les îles Canaries.

A lire également