L'occupation du CETI de Melilla s'élève à 150 personnes après être entré dans une petite embarcation avec sept maghrébins

L’occupation du CETI de Melilla s’élève à 150 personnes après être entré dans une petite embarcation avec sept maghrébins

La police nationale détient quatre personnes à Melilla « pour exploitation d’immigrants » en situation irrégulière

MELILLA, 5 août () –

Le Centre de séjour temporaire pour immigrés (CETI) de Melilla, après l’arrivée cette semaine d’un petit bateau avec sept Nord-Africains, a augmenté son occupation à 150 personnes, bien que loin de 900, ce qui est sa capacité optimale après l’augmentation des distances depuis son a été créé par le Gouvernement de la Nation en 1999 pour 250 personnes.

Comme l’a rapporté la délégation gouvernementale, le service d’étanchéité et de surveillance des frontières maritimes de la Garde civile a repéré le bateau de sport s’approchant de la côte à grande vitesse à travers la zone de Horcas Coloradas, de sorte que le protocole anti-intrusion a été activé.

De même, son porte-parole a détaillé que dès qu’ils ont atteint terre, les sept Maghrébins se sont enfuis mais après l’activation des patrouilles de sécurité citoyenne de l’Institut armé, ils ont réussi à les intercepter. Il s’agit de sept maghrébins majeurs et en bon état, qui ont été mis à la disposition du corps de la police nationale pour l’application de la loi sur l’immigration pour entrée irrégulière sur le territoire national.

D’autre part, la police nationale a arrêté quatre personnes à Melilla pour avoir prétendument « exploité des immigrés en situation administrative irrégulière ». Comme l’a rapporté Europa Press, un porte-parole de la Préfecture Supérieure de la Police a informé Europa Press, les immigrés sans papiers « ont travaillé pendant plus de dix heures, avec peu de repos, pour des montants compris entre 200 et 400 euros par mois ».

L’Unité contre les réseaux d’immigration illégale et les faux documents (Ucrif) du siège de la police de Melilla, en collaboration avec l’inspection du travail, ont mené les trois actions dans deux épiceries et une pâtisserie de la ville , « où l’emploi de main-d’œuvre irrégulière avait été détecté ».

Comme l’explique son porte-parole, « à la suite des enquêtes menées par l’UCRIF, dans le domaine de la lutte contre l’exploitation par le travail, quatre personnes ont été arrêtées, auteurs présumés du crime contre les droits des travailleurs, pour exploitation par le travail de diverses victimes de nationalité marocaine en situation administrative irrégulière en Espagne ».

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