L’Université de Huelva devient un espace de dialogue sur la relation entre féminisme et migration
HUELVA, 24 oct. () –
L’Université de Huelva accueille à partir de ce lundi le II Symposium « Féminisme et migrations » dont l’objectif est d’ouvrir un espace de dialogue sur les défis du phénomène migratoire axé sur la réalité des femmes migrantes.
Comme indiqué par l’organisation de l’événement dans un communiqué de presse, ce symposium a été organisé par l’Université de Huelva, en collaboration avec l’Agence andalouse de coopération internationale (Aacide), ainsi que le reste des universités publiques d’Andalousie.
De même, la présidente du comité d’organisation, la professeure Pilar Cuder Domínguez, a déclaré que l’objectif principal de la rencontre est de « renforcer les liens entre la recherche, les programmes de développement et l’activisme féministe pour faire face à des défis aussi complexes que la vulnérabilité face au franchissement des frontières, et le rôle de la migration dans le soin et la durabilité de la vie humaine ».
D’autre part, un autre des objectifs, tel qu’exprimé par les intervenants représentant des organisations sociales telles que Codenaf, Women in Conflict Zones et Intermón Oxfam participant à la première table de la matinée, est la demande de garantir des itinéraires sûrs pour les personnes migrantes.
Pour sa part, Carmen Gregorio, professeur d’anthropologie sociale à l’Université de Grenade, a fait valoir la « pertinence » de cette nomination dans « l’importance » que les migrations ont pour l’ensemble de l’État espagnol et en particulier pour l’Andalousie en tant que « frontière ». entre l’Afrique et l’Europe, qui « nous parlent des inégalités de genre et des inégalités Nord et Sud ».
En ce sens, Olga del Pozo, chef du département Aacid Amérique centrale et Caraïbes, a souligné que « ces jours-ci, nous avons l’occasion de valoriser le fait de parler de développement du point de vue et des actions du féminisme ».
Por su parte, la rectora de la Universidad de Huelva, María Antonia Pela, ha incidido en que la institución ha sido pionera en Andalucía en los estudios de género, « y esto significa el compromiso de esta Universidad por buscar soluciones a los problemas que ocupan aux femmes ».
Le symposium se poursuit ce mardi avec la participation du Dr Grace Akello, anthropologue médicale formée aux universités d’Amsterdam et de Leiden ; Dr. Fatou Diop Sall, Professeur de Socio-Anthropologie à l’Université Gaston Berger de San Luis (Sénégal) ; Rajae El Khamsi, docteur en sociologie de l’Université de Valence et Claudia Pedone chercheuse indépendante du CONICET à l’Institut de recherche en études de genre (IIEGE) de l’Université de Buenos Aires.