Saiz souligne que l’Andalousie et les îles Canaries « ne sont pas seules » face aux mineurs migrants et appelle à une future norme de coopération
SÉVILLE, 5 février ( ) –
La ministre de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et de la Migration, Elma Saiz, a assuré ce lundi, concernant l’appel de la Communauté des îles Canaries pour la distribution de logements pour mineurs migrants non accompagnés, que « les îles Canaries et l’Andalousie ne sont pas seules » après avoir maintenu que « le gouvernement espagnol accompagne les communautés autonomes ».
Saiz a déclaré que le gouvernement travaille sur des « modifications législatives » pour promouvoir « cette solidarité de toutes les communautés autonomes dans la prise en charge des mineurs non accompagnés ».
« C’est un accord qui va se concrétiser avec sécurité juridique, avec une grande rigueur, avec beaucoup de calme », a continué d’expliquer la ministre de l’Inclusion, qui a réitéré son message selon lequel les communautés autonomes « ne sont pas seules dans cette gestion ».
Dans une allocution aux médias après une visite au campus de l’Université Pablo Olavide (UPO), le ministre a affirmé que l’aide offerte par le Gouvernement après avoir rappelé les montants approuvés en Conseil des Ministres, de 50 et 20 millions d’euros, est un symptôme qui « accompagne les communautés autonomes ».
Interrogé sur l’annonce selon laquelle l’Union européenne allouerait 200 millions d’euros à la Mauritanie pour promouvoir sa coopération dans le contrôle des bateaux de migrants, Saiz a affirmé, après un récent voyage aux États-Unis, que ce pays « se tourne vers l’Espagne dans la gestion des migrations ». l’Europe aussi » en affirmant qu’il existe un modèle d’attention à la migration « qui place les droits de l’homme au centre », ce qui s’est traduit par « une migration ordonnée, sûre et régulière ».
Interrogée sur le reproche de la Cour Suprême concernant le retour des mineurs de Ceuta au Maroc, qui le considérait comme illégal, la Ministre de l’Inclusion a exprimé son « respect absolu des décisions judiciaires », pour ensuite exiger la contribution du Gouvernement à la modification de la Loi sur l’Immigration. sur les mineurs non accompagnés de 2021, soulignant que ce changement a conduit à « assouplir et améliorer ces procédures pour que ces mineurs puissent accéder à l’emploi et intégrer leur vie dans notre pays ».
« Au centre se trouvent les droits de l’homme et, évidemment, la gestion de cette migration de manière ordonnée et régulière », a défendu Saiz comme feuille de route du gouvernement en la matière.