Social Rights propose à la CCAA la répartition de 400 mineurs migrants non accompagnés en 2022

Social Rights propose à la CCAA la répartition de 400 mineurs migrants non accompagnés en 2022

MADRID, 27 juillet ( ) –

Le ministère des Droits sociaux et de l’Agenda 2030 a annoncé un accord avec les communautés autonomes pour mettre en œuvre un modèle garantissant l’accueil des mineurs migrants non accompagnés dans les situations d’urgence et a proposé d’activer le système de distribution avec un nombre cible de 400 transferts en 2022 et 374 en 2023.

Le ‘Modèle de gestion des contingences migratoires pour les enfants et adolescents non accompagnés’ a été présenté ce mercredi par le ministère des Droits sociaux aux Communautés autonomes lors de la Conférence sectorielle sur les enfants et les adolescents.

Selon ce document, consulté par Europa Press, si les enfants hébergés dépassent « de plus de 50% » le nombre de places, la communauté autonome ou la ville autonome en question peut demander la situation d’urgence migratoire et activer un plan de réponse.

Selon le texte, le nombre de mineurs hébergés doit représenter « au moins 150% » des places disponibles dans le système et ledit surpeuplement doit avoir été causé par des enfants et adolescents migrants non accompagnés entrant dans le système de protection. .

Ainsi, le modèle vise à « renforcer » le dispositif existant et à répondre aux situations de crise migratoire qui peuvent survenir face à un flux d’arrivées, soudaines ou progressives, d’un grand nombre de personnes de moins de 18 ans.

Une fois la situation de crise migratoire déclarée par la Conférence sectorielle sur l’enfance et l’adolescence, la Commission pour le plan de réponse sera constituée, composée des communautés autonomes et des villes autonomes qui ont décidé de participer audit plan, en plus des communautés autonomes communauté ou ville dans laquelle ladite éventualité a été déclarée.

En outre, il est prévu la création d’un système d’information commun intégré qui, d’une part, permette un suivi précis de l’itinéraire du mineur sur le territoire national et détermine rapidement les vacances, les blessés, les évasions et les déplacements ; et, d’autre part, d’avoir une carte des ressources pour connaître à tout moment les ressources stables existantes.

L’affiliation des différentes Communautés Autonomes à chaque Plan de Réponse sera volontaire, comme précisé dans le texte. Ainsi, ceux qui sont liés auront l’obligation d’accepter un quota minimum de mineurs non accompagnés dans le cadre du mécanisme d’orientation et de distribution mais, en même temps, ils auront un accès exclusif aux fonds de soutien et aux ressources financières supplémentaires ainsi qu’aux fonds européens.

Conformément au modèle des droits sociaux, l’effort de prise en charge des enfants qui dépassent la capacité du système sera réparti entre la communauté autonome d’origine, qui assumera entre 25 et 50 % de ce suremploi et le modèle de répartition qui supposons entre 75% et 50%.

CONSENTEMENT ÉCRIT DU MINEUR

Dans tous les cas, la seule exigence obligatoire avant toute saisine sera un entretien individuel sur l’intérêt supérieur du mineur et son rapport correspondant. Ainsi, le mineur doit avoir été informé, écouté et avoir exprimé son accord pour le transfert « avec la signature d’un consentement écrit » dans lequel figurent la ressource et le lieu de destination.

Conformément à ce modèle, la Communauté autonome des îles Canaries et la ville de Ceuta ont demandé l’activation du plan de réponse, considérant qu’elles se trouvent dans les circonstances prévues pour déclarer la contingence migratoire, puisque l’exigence d’une surpopulation supérieure à 50 % des places disponibles régulièrement.

Comme détaillé dans le Plan de réponse à la crise migratoire pour les mineurs migrants 2022-2023 de Social Rights, les îles Canaries comptent 1 182 places ordinaires et 3 313 mineurs en famille d’accueil, ce qui représente un surpeuplement de 180 % ; et Ceuta compte 88 places contre 306 mineurs accueillis (247% concernent).

Étant donné que le budget pour l’exercice 2022 et le nombre de places disponibles dans les Communautés autonomes de destination sont limités, le ministère des Droits sociaux propose que le nombre cible soit divisé en deux phases, comprenant les années 2022 et 2023.

Pour l’année 2022, il est proposé d’activer le système de distribution du plan de réponse avec un nombre cible de 400 transferts (340 depuis les îles Canaries et 60 depuis Ceuta) et 374 d’ici 2023 (342 depuis les îles Canaries et 32 ​​depuis Ceuta) .

Selon les critères de population, de revenu par habitant, de taux de chômage, d’effort de prise en charge des mineurs migrants non accompagnés et de dispersion, les Communautés autonomes qui devraient accueillir le plus de mineurs en 2022 seraient : La Rioja (36), Galice (35), Madrid (30) et Catalogne (30) ; et les moins : Navarre (15), Murcie (17), le Pays Basque (18) et les Îles Baléares (18).

Comme indiqué dans la répartition de la deuxième répartition du crédit, le budget disponible est de 20 millions d’euros, une fois la répartition préalable de 15 millions d’euros aux îles Canaries, Ceuta et Melilla du poste prévu dans le PGE pour 2022.

Sur ces 20 millions d’euros, les Communautés autonomes qui recevraient le plus seraient : La Rioja (1,9 million d’euros), la Galice (1,86 million) et la Catalogne et Madrid (avec 1,5 million chacune).

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