Trans Platform demande que les partis qui veulent se rendre au Pride parade s'engagent par écrit auprès du collectif

Trans Platform demande que les partis qui veulent se rendre au Pride parade s’engagent par écrit auprès du collectif

MADRID, 1er juillet ( ) –

La Plateforme Trans a proposé à la Fédération d’État des lesbiennes, gays, trans, bisexuels, intersexuels et autres (FELGTB) de demander aux partis politiques qui souhaitent participer au défilé de la fierté 2022, qui se tiendra le 9 juillet, de signer une document dans lequel ils s’engagent à soutenir la reconnaissance des personnes trans non binaires, la protection des personnes trans migrantes et la reconnaissance légale du nom et du sexe sur le DNI sans limite d’âge et sans rapport médical ou judiciaire.

« Nous demandons à la FELGTB, organisatrice de la Pride, de faire signer à tous les partis politiques qui défilent ce jour-là un décalogue où ils s’engagent à défendre ces trois enjeux dans la Loi Trans : reconnaissance des personnes trans non binaires, protection des personnes migrantes et la reconnaissance légale du nom et du sexe sur le DNI sans limite d’âge », a souligné la présidente de la Plateforme Trans, Mar Cambrollé, dans des déclarations à Europa Press.

Cela a été indiqué après une réunion ce jeudi avec les groupes parlementaires PNV, CUP, ERC, EH Bildu et United We Can. La Trans Platform Federation et Euforia Trans-Allied Families ont participé à la réunion.

Comme Cambrollé l’a expliqué, lors de la réunion, ils ont souligné trois questions importantes pour la plateforme, dont la première est que la loi Trans reconnaît le droit des personnes trans non binaires avec une troisième case sur le DNI. De même, ils demandent une protection pour les trans migrants, quelle que soit leur situation administrative, afin que leur nom social apparaisse sur tous leurs documents -carte de séjour, carte de santé-.

Troisièmement, ils demandent au gouvernement que la loi permette aux personnes trans de changer de nom et de sexe sur le DNI « sans limite d’âge » et sans qu’il soit nécessaire de présenter un rapport médical ou judiciaire. Pour Cambrollé, que les mineurs entre 12 et 14 ans doivent passer par une procédure judiciaire est « totalement dépassé et passe au régime post-franquiste ».

Elle rejette également la volonté d’imposer un délai de réflexion alors qu’en revanche ce délai est supprimé pour interrompre la grossesse. « C’est brutal d’avoir deux bâtons de mesure, un pour les personnes qui ne sont pas trans et l’autre pour les personnes trans. Cela enfreint le principe d’égalité et de non-discrimination », a-t-il dénoncé. Pour toutes ces raisons, il a demandé au PSOE « la responsabilité et le courage » d’inclure ces demandes dans la loi trans.

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