Domínguez (PP) regrette d’aimer la « morbidité » et affirme qu’Ayuso n’a « jamais » refusé d’accueillir des migrants à Madrid
SANTA CRUZ DE TENERIFE, 18 janvier ( ) –
Le vice-président des Îles Canaries et président du PP dans l’archipel, Manuel Domínguez, a regretté ce jeudi que la « morbidité » soit ce qui intéresse actuellement la société dans le débat politique et a précisé dans ce sens que la présidente de Madrid, Isabel Díaz Ayuso n’a « jamais » refusé que sa communauté autonome accueille des migrants, mais elle a demandé des informations étant donné que de nombreux vols arrivent de nuit.
Dans des déclarations aux journalistes après avoir fait le point sur la législature, il a reconnu que « chaque fois qu’Isabel Díaz Ayuso parle, le pain lève » parce que dans l’actuelle « Espagne floue », ce qui prévaut c’est « la confrontation, la tension et la division » au lieu d’une « Espagne unique ». de différentes communautés autonomes ».
Domínguez, qui n’a pas censuré les propos d’Ayuso dans lesquels il déclarait que le gouvernement dirigeait de nuit les migrants des îles Canaries vers la péninsule et vers les communautés gouvernées par le PP et les liait à des bagarres et à des agressions sexuelles, a souligné que certains maires du PSOE Il a refusé d’accepter des migrants dans sa commune et « personne ne lui a fait écho ».
Il a ainsi remercié les présidents régionaux qui « ont fait un pas en avant » pour accepter l’orientation des mineurs migrants non accompagnés, notamment la Galice, Aragon et Madrid, « les trois seules communautés autonomes qui ont entamé les procédures ».
En ce sens, il a affirmé que « celui qui gouverne dans chaque communauté autonome gouverne », la « solidarité » ne devrait pas être le critère sur lequel repose l’orientation des mineurs non accompagnés « car alors chacun fait ce qu’il veut », comme cela s’est produit avec l’accord politique avec Junts, qui « a demandé que la Catalogne ait les pouvoirs en matière d’immigration pour ne pas accepter d’immigrés ».
Cependant, il estime que « l’important » est que les îles Canaries fassent « les choses très claires », car elles ne seront pas « autorisées » à être les seules à accueillir des migrants, mineurs et adultes, car elles sont les plus proches en Afrique.