Le gouvernement défend l'abrogation de la sédition malgré la libération de migrants fuyant un avion à Palma

Le gouvernement défend l’abrogation de la sédition malgré la libération de migrants fuyant un avion à Palma

PALMA, 18 janv. ( ) –

Le porte-parole du gouvernement des Baléares, Iago Negueruela, a défendu ce mercredi l’abrogation du crime de sédition approuvé par le gouvernement de l’État, malgré la libération des migrants fuyant un avion à Palma en 2021 : « Il existe d’autres types dans le Code pénal « , a-t-il souligné.

C’est ainsi que Negueruela s’est exprimé dans une interview à l’émission ‘Al Dia’, sur IB3 Ràdio, recueillie par Europa Press. Le porte-parole du gouvernement des Baléares a soutenu, comme il l’avait déjà fait lors du processus de réforme, que la réglementation espagnole devait être mise à jour pour être au niveau des autres pays européens dotés de codes pénaux « beaucoup plus avancés et modernes ».

Negueruela a insisté sur le fait qu' »il existe d’autres types dans le Code pénal » qui doivent être « étudiés » afin de « pouvoir poursuivre » des comportements tels que celui des migrants qui ont fui un avion à Palma après un atterrissage forcé avec un supposé médecin. urgence.

Le porte-parole des Baléares a souligné que « les faits sont graves » mais estime que « la sédition était un crime qu’il ne fallait pas prévoir pour ce type d’affaire ».

Ce mardi, le tribunal provincial des îles Baléares a décrété la libération des 22 migrants du soi-disant « avion patera », car, lorsque la sédition a décliné, selon les récentes déclarations de la Cour suprême, les faits ne rentreraient pas dans le délit d’atteinte à l’ordre public.

Toutefois, la procédure se poursuivrait pour les crimes de coercition. Leurs passeports ont été prudemment retirés et il leur est interdit de quitter l’île, tandis qu’ils ont été priés d’entrer dans un centre d’internement pour étrangers (CIE) en vue de leur expulsion ultérieure.

En décembre, le parquet a présenté son acte d’accusation contre les 22 migrants détenus pour cet épisode, demandant qu’ils soient jugés pour sédition. Il a demandé cinq ans de prison pour chacun.

Le ministère public les accuse d’avoir conçu un plan, soi-disant organisé via un groupe Facebook, pour prendre un avion entre le Maroc et la Turquie et forcer un atterrissage en Espagne simulant une urgence médicale. Après l’arrivée de l’ambulance, ils sont sortis des pistes en courant, provoquant la fermeture de l’aéroport et la paralysie des opérations, une « situation sans précédent dans l’espace aérien », selon le parquet.

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