Le secteur textile demande des aides face à un "automne compliqué" et avec des entreprises qui envisagent les ERE et les fermetures

Le secteur textile demande des aides face à un « automne compliqué » et avec des entreprises qui envisagent les ERE et les fermetures

MADRID, 22 août ( ) –

Le Conseil espagnol de l’intertextile (CIE) a exigé que l’administration tienne ses promesses d’aide au secteur textile face à la hausse effrénée et exorbitante des prix de l’énergie, qui l’a laissé dans une situation « totalement insoutenable » et qui prévoit une  » automne compliqué », comme le rapporte un communiqué.

Concrètement, le secteur a rappelé qu’une ligne d’aides directes a été lancée pour l’industrie gazo-intensive, comme c’est le cas des entreprises qui se consacrent à la teinture et au finissage, mais qu’ils jugent « complètement insuffisantes ».

Le secteur textile a indiqué que les prix du gaz ont été multipliés par cinq en un an, alors que l’électricité coûte désormais deux fois plus cher qu’en 2021. L’incidence moyenne des dépenses énergétiques est déjà de 50 %, 35 % en gaz et 15 % en électricité pour les teintures. et finitions, un sous-secteur dont dépend le reste de la chaîne de valeur.

De son côté, dans l’industrie de la filature, les coûts de l’électricité sont passés de 10 % à 30 %, tandis que le tissage supporte déjà 55 % des coûts énergétiques liés à l’électricité.

« Nous sommes confrontés à une situation totalement insoutenable. Les entreprises se décapitalisent pour faire face à cette crise des prix de l’énergie, et il n’y a aucun signe positif pour le reste de l’année », a déclaré le président de la CIE, Manuel Díaz.

Díaz a averti que dans le contexte économique actuel, « un automne extrêmement compliqué pour l’industrie textile » est attendu. « Nos entreprises se noient et dans certains cas, des ERE et même des fermetures commencent déjà à être proposées en raison de l’impossibilité de faire face à la situation. »

Hace unas semanas, la vicepresidenta tercera y ministra para la Transición Ecológica, Teresa Ribera, calificó públicamente el sector textil como « un motor social y económico que supone el 3% del PIB, el 4% del empleo y el 9% de las exportaciones de notre pays ».

Cependant, la CIE considère que ces chiffres « vont chuter », l’administration espagnole doit donc prendre en charge cette situation exceptionnelle qui met l’industrie en échec.

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