Pons assure à Melilla que le gouvernement veut réformer la «loi bâillon» pour «préparer les rues au PP»

Pons assure à Melilla que le gouvernement veut réformer la «loi bâillon» pour «préparer les rues au PP»

MELILLA, 3 mars ( ) –

Le vice-secrétaire institutionnel et porte-parole du Parti populaire européen, Esteban González Pons, s’est montré « sûr » que le gouvernement partagé par le PSOE et Unidas Podemos veut réformer la loi sur la sécurité citoyenne, connue par ses détracteurs sous le nom de « bâillon ». Law’, « pour préparer les rues au moment où le Parti populaire gouvernera » pour favoriser les manifestations sans autorisation, l’occupation des maisons ou les entrées irrégulières d’immigrés sur le territoire national.

Après avoir tenu une réunion à Melilla ce vendredi avec des représentants des syndicats de la police nationale et des associations de la garde civile, Esteban González Pons a annoncé qu’il se rendrait personnellement à Madrid ce samedi pour la manifestation contre la réforme prévue par le gouvernement espagnol de la sécurité citoyenne Loi, sous le slogan « Pour une Espagne plus sûre! ».

Dans des déclarations aux journalistes, il a déclaré : « J’allais dire que j’ai l’impression, mais je n’ai pas l’impression, je suis sûr que le gouvernement est en train de réformer la loi sur la sécurité citoyenne pour préparer les rues au moment où le Parti populaire gouvernera parce que c’est une loi qui dépénalise, désavoue et protège l’État ».

À cet égard, il a assuré qu’il a détecté « dans la police et la garde civile et j’ai également exprimé une grande inquiétude quant à la réforme de la loi sur la sécurité des citoyens qui est en cours de traitement au Congrès des députés et qui va être approuvée avant termine le mois de mars » car, selon ses dires, la nouvelle norme « laisse complètement sans protection la police et la garde civile, leur soustrait leur statut d’autorité publique et autorise des manifestations qui ne nécessitent pas d’appel et qui peuvent avoir lieu contre toute institution de l’État ».

Il a également indiqué qu’il s’agirait « d’une loi qui autorise l’occupation des logements, qui permet l’encerclement du Congrès et qui interdit à nouveau le retour des immigrés qui franchissent illégalement la clôture à la frontière ».

Selon le chef populaire, « la police et les gardes civils qui sont ici, sur place, à la frontière de Melilla avec le Maroc, nous ont dit que si cette loi allait de l’avant et que le retour des immigrés à la frontière était abrogé, ce serait le même chose que de baisser les bras, d’ouvrir les portes et de permettre à quiconque d’entrer non pas en Espagne, mais dans l’Union européenne, à travers cette clôture ».

Le vice-secrétaire institutionnel du PP a souligné qu’il avait promis aux syndicats de la police nationale et aux associations de la garde civile que « nous allons continuer à nous battre parce que cette loi qui les protège et les rend dignes en tant qu’autorités publiques sera maintenue et que si nous arrivons à le gouvernement, pour changer la loi afin que les forces et corps de sécurité de l’État puissent nous donner la sécurité et se sentir reconnus comme une autorité publique ».

Pour cette raison, il a admis que le PP défendra que « les immigrés qui entrent illégalement en Espagne puissent être renvoyés à la frontière » après que lesdits syndicats et associations lui aient dit que « la police et la garde civile sont très préoccupées par la loi sur la sécurité ( que les partis gouvernementaux et leurs partenaires ont l’intention d’approuver) interdira le retour des immigrés qui entrent illégalement en Espagne à la frontière alors que tant de choses ont été pratiquées au cours de cette législature ».

À cet égard, il a souligné que « demain, je serai à la manifestation qui aura lieu à Madrid contre la réforme de la loi sur la sécurité citoyenne et le PP sera présent parce que ce parti est en faveur de la police et de la Garde civile et contre les squatters et les délinquants ».

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