La Cour suprême confirme la condamnation d’une femme qui a forcé une immigrée à se prostituer pour payer son transfert vers l’Espagne
La femme condamnée a trompé la victime en lui promettant un emploi de coiffeuse à Bilbao, consciente de son besoin
MADRID, 8 mars () –
La Cour suprême (TS) a confirmé la condamnation d’une femme qui a forcé une immigrée à se prostituer pour payer la dette qu’elle avait contractée pour son transfert vers l’Espagne, un voyage que la victime a fait sous la promesse d’un faux travail de coiffeuse en Bilbao qu’il n’a jamais pu jouer.
Dans sa sentence, une présentation de Vicente Magro, le tribunal de grande instance a rejeté l’appel du condamné et confirmé la peine prononcée par le tribunal provincial de Biscaye et ensuite appuyée par la chambre civile et pénale du Tribunal supérieur de justice du Pays basque. .
La décision de justice l’a notamment condamné à cinq ans et un jour de prison pour un crime de traite des êtres humains aux fins d’exploitation sexuelle en médiation avec un crime de prostitution coercitive et un crime de favoriser l’immigration clandestine. .
Selon la sentence du tribunal provincial, la personne condamnée, une femme nigériane de 39 ans, a contacté la victime et lui a fait une offre d’emploi, étant consciente de la situation de besoin et de précarité économique dans laquelle elle se trouvait, ainsi que comme le mensonge de l’offre, qui consistait à développer le travail de coiffure à Bilbao.
VOYAGE DANS LE DÉSERT
La victime a accepté l’offre, qui s’est à son tour accompagnée du paiement du voyage par la femme condamnée. Le transfert vers Bilbao a commencé au Nigeria, en gérant le transfert vers Agadez (Niger) en bus. De là, elle a poursuivi le voyage en camionnette à travers le désert jusqu’en Libye et à Tripoli, où elle est restée deux mois, elle a été reçue par une femme.
La décision précise que, depuis Tripoli, elle a voyagé dans un bateau ou un bateau en direction de l’Italie, où elle a été secourue par un navire de sauvetage avec le reste des personnes qui l’occupaient. Ce navire les a transférés à Naples, et de là ils ont été envoyés à Caserta, dans le camp duquel leur passage clandestin a été enregistré.
Après avoir déménagé à Molinara, le condamné l’a recontactée, indiquant la personne qui s’occuperait de son transfert à Rome et de là en Espagne en bus. Une fois au Termibús, à Bilbao, un homme est venu la chercher à la demande de la condamnée, sans déclarer qu’il avait un quelconque lien avec l’organisation dont cette dernière faisait partie.
L’homme a emmené la victime au domicile de la condamnée à Bilbao. Là, la première s’est intéressée à l’offre d’emploi, et c’est alors que la condamnée a révélé la vérité : il n’y avait ni coiffeur ni travail, mais une dette de 35 000 euros qu’elle devait payer pour le voyage qu’elle avait payé, un somme qu’elle a dû assumer en se consacrant à la prostitution.
L’A MENACÉ DE PRATIQUER LE VAUDOU
Ainsi, la femme condamnée a déplacé la victime dans un appartement à Bilbao jusqu’à trois fois. Là, elle a pratiqué la prostitution par périodes de deux semaines, après quoi elle est retournée au domicile de la condamnée. Pendant les semaines où elle a travaillé comme prostituée, elle a travaillé sans heures, à la disposition de la clientèle.
La femme condamnée, selon le tribunal de première instance, a gardé tout l’argent de la victime, qui ne pouvait pas quitter l’appartement sans autorisation. Mais c’est aussi que la femme condamnée a menacé de pratiquer le vaudou et de nuire à sa famille. Quelque temps plus tard, il a chassé la victime de sa maison, mais l’a forcé à continuer à faire face à la dette qu’il avait contractée.
La Cour suprême rejette l’appel du condamné, qui mettait en cause l’appréciation qui avait été portée sur la déclaration de la victime. Et c’est que, comme il l’a soutenu, il y avait une inimitié entre les deux, ce qui a conduit à déformer sa version des événements.
Les magistrats précisent cependant que la suffisance des preuves est analysée dans le jugement du tribunal de première instance, soulignant également que la déclaration de la victime et des agents est convaincante. Ils rappellent également que la personne condamnée a elle-même reconnu les faits lors de l’audience.