L’Andalousie compte plus de 9 800 places occupées dans le réseau d’accueil des migrants du ministère de l’Inclusion.
SÉVILLE, 31 octobre () –
La communauté andalouse dispose de 9 874 places occupées dans le réseau d’accueil du ministère de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et de la Migration. Au total national, l’Espagne compte 42 551 places occupées.
Avec ces données, qui représentent 116 places pour 100 000 habitants, l’Andalousie est la communauté avec le plus de places occupées dans le réseau d’accueil, suivie par les îles Canaries, avec 6 363 et la Catalogne, avec 6 023.
Parmi les personnes servies au niveau national dans les ressources, il y a actuellement plusieurs nationalités : un sur quatre est latino, un sur trois subsaharien, un sur huit est ukrainien et un autre sur huit est maghrébin, 5% sont syriens ou afghans. .
Ces chiffres ont été révélés ce vendredi par le ministre par intérim du secteur, José Luis Escriva, qui a rencontré par vidéoconférence 22 mairies des plus grandes villes d’Espagne et des villes qui accueillent le plus grand nombre de migrants par rapport à leur population, avec la présidente de la Fédération des Communes et Provinces (FEMP), María José García Pelayo, avec le président du Cabildo d’El Hierro, Alpidio Armas et avec les conseillers en matière d’immigration des 17 Communautés autonomes.
Dans cette vidéoconférence, le ministre a rappelé que le système d’accueil du ministère est prêt à gérer des situations d’arrivées accrues, comme cela s’est produit à de précédentes occasions, comme celle survenue à l’été 2021 en raison de la chute de Kaboul (2 400 Afghans sont arrivés dans 9 jours) et début 2023 du fait de la guerre en Ukraine (84 000 personnes accueillies sur les seuls mois de mars et avril). En ce sens, il a rappelé que les 28.000 personnes arrivées sur la côte depuis août ne constituent pas un défi plus grand que ceux vécus les années précédentes.
En ce sens, il a souligné que les raisons du rebond des arrivées ces dernières semaines sont fondamentalement deux : la plus grande instabilité sociale et politique au Sénégal et une période prolongée de bonnes conditions maritimes. En outre, l’augmentation des arrivées au cours des dernières semaines présente certaines caractéristiques différentes des autres étapes, comme l’augmentation du nombre de mineurs non accompagnés, la concentration des arrivées à El Hierro et la plus grande proportion de subsahariens.
Escriva a expliqué que la gestion de cette augmentation des arrivées a été abordée avec « solidarité avec les zones les plus touchées, notamment les îles Canaries » et avec une gestion globale du système d’accueil. En outre, « le travail avec les entités du système a été continu, tout comme la recherche d’emplacements optimaux, tels que des espaces militaires désaffectés ». Entre-temps, « de manière temporaire », a expliqué le ministre par intérim, « d’autres ressources sont utilisées, comme des hôtels ou des refuges, comme cela a été fait à plusieurs reprises ».
En outre, il a signalé les 3.000 places qui s’ajouteront prochainement avec l’ouverture de ressources dans des sites militaires désaffectés à Madrid, Cartagena et Alcalá de Henares (Madrid), en plus du propre centre ouvert à Mérida il y a quelques jours.
En outre, lors de la réunion, Escriva a expliqué le fonctionnement du système d’accueil du ministère et a résolu les questions que lui avaient posées les responsables territoriaux.
Il a souligné que cet épisode migratoire « n’aura pas d’impact significatif sur les systèmes éducatifs ou sanitaires des différents territoires, en raison du profil des personnes arrivées ces dernières semaines » (pour la plupart majeures et en bonne santé). . .
Le ministre s’est engagé, en tout cas, à continuer de signaler le plus rapidement possible les transferts aux Mairies et aux Communautés Autonomes concernées, et a également annoncé que des travaux étaient en cours sur un système permettant d’informer ces autorités en cas de transfert. .que certaines personnes du système d’accueil décident de s’inscrire. Grâce à cela, a expliqué le ministre, ils pourront savoir combien de personnes pourraient avoir besoin des services municipaux à moyen terme.
Le ministre a remercié les contributions de tous les participants à la réunion et a fait écho aux appels à la solidarité réclamés par les représentants des administrations canariennes.