Le maire d’Algésiras (Cadix) convoque les groupes municipaux et les associations de quartier pour le nouveau CETI
ALGECIRAS (CADIX), 21 août ( ) –
Le maire d’Algésiras (Cadix), le populaire José Ignacio Landaluce, a convoqué ce lundi deux réunions avec les porte-parole des groupes représentés à la Corporation municipale, ainsi qu’avec les représentants des quartiers des zones touchées, après avoir appris que la centrale gouvernement veut construire un centre de séjour temporaire pour immigrés (CETI) à Algésiras.
En premier lieu, à neuf heures et demie du matin, se tiendra un Conseil des porte-parole extraordinaire et urgent, au cours duquel le premier maire remettra aux représentants des différents groupes politiques à la fois la lettre envoyée au Consistoire par la Sous-direction générale des centres d’urgence et de migration du ministère de l’inclusion, de la sécurité sociale et de la migration du gouvernement espagnol annonçant le lancement du CETI, ainsi que « les rapports techniques qui, dans un sens négatif, ont été rédigés à la fois par le secrétariat général du Consistoire et par les délégations des Conseils pour l’Égalité et la Prévoyance Sociale et l’Urbanisme ».
En ce sens, alors que le maire assure que la ville ne peut plus faire face à la « pression migratoire », l’Association des droits de l’homme reproche au maire d’avoir soutenu le Centre d’internement des étrangers (CIE), une « prison » pour immigrés, estimant que Landaluce rejette le CETI parce que ceux qui y sont affectés jouiront de la liberté d’entrer et de sortir et que les immigrés seront visibles « dans la rue ».
Après la réunion susmentionnée, la première autorité municipale recevra les représentants des quartiers des zones entourant le terrain sur lequel ce centre porte ouverte pour les immigrés doit être construit, qui serait situé sur le terrain de l’ancienne caserne de transmission, dans le Reyes Rue Católicos, au confluent des quartiers de Pescadores et El Saladillo.
Landaluce a souligné qu' »il est essentiel de connaître l’opinion sur ce que nous considérons comme un non-sens absolu, tant de la part des représentants des citoyens que des voisins, et nous continuerons à déployer des efforts et des actions à tous les niveaux parce que tout simplement pour des raisons de cohabitation, sociale et de sécurité, nous ne voulons pas que le seul CETI à ouvrir sur la presqu’île soit à Algésiras.Nous sommes solidaires, tolérants et accueillants comme tout le monde, mais la pression migratoire doit être répartie et ne pas retomber uniquement sur les épaules du peuple d’Algésiras, comme le veut le gouvernement espagnol ».