L’EAPNCyL regrette le rapport « sans fondement » entre immigration et criminalité qui « stigmatise » ce groupe
VALLADOLID, le 21 février. ( ) –
Le Réseau européen de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale en Castilla y León (EAPN) a regretté la « relation directe et sans base statistique que l’on a tenté d’établir entre l’immigration et la criminalisation » et qui peut « stigmatiser » le groupe et « générer un climat de peur infondée » dans la société.
A travers une déclaration publiée sur son site Internet et reprise par Europa Press, et « en relation avec certaines déclarations récentes », cette association qui regroupe 24 entités sociales, a voulu « souligner » les actions menées par des organisations telles que la Croix-Rouge et l’ACCEM – – « ainsi que d’autres dans le même domaine » –, et qui sont développés « dans le cadre juridique établi ».
« Leur travail est essentiel pour garantir les droits et devoirs des personnes qui arrivent en Castilla y León, ainsi que pour garantir leur inclusion sociale et professionnelle dans notre société », ajoute l’information.
EAPN Castilla y León souligne également que ces organisations sont soumises « à un contrôle rigoureux de leur financement par l’Administration, respectant les plus hauts standards de transparence dans leur gestion ».
Ainsi, ils veillent à ce que la prise en charge des migrants en situation de vulnérabilité en Castille-et-León soit basée « sur un large cadre réglementaire qui va de la législation internationale à la législation régionale ». « La justification réglementaire de la prise en charge des migrants en situation de vulnérabilité en Castille-et-León repose donc sur un engagement en faveur des droits de l’homme, du respect de la dignité de toutes les personnes et de la recherche d’une société inclusive et cohésive. », précisent-ils.
D’autre part, ils soulignent que les migrants de Castilla y León font « un effort d’intégration et constituent un élément précieux de la société ». À ce stade, ils se réfèrent à la dernière Enquête sur la Population Active, qui révèle que le taux d’emploi de la population étrangère s’élève à 61,58 pour cent, avec un taux d’activité à 69,51.
« De même, nous considérons qu’il est nécessaire d’orienter le débat politique et social sur les problèmes réels qui affligent notre communauté. Le dernier rapport AROPE2 montre que 22,1 pour cent de la population de Castilla y León est menacée de pauvreté et/ou d’exclusion sociale, ce qui est grave. touchant 170 830 personnes en situation de pauvreté extrême. Ces chiffres reflètent une réalité qui nécessite l’attention et l’action conjointes de tous les secteurs de la société », ajoute-t-il.
Rappelons enfin que Castilla y León, à travers ses politiques sociales, « s’est révélée être une terre pleine d’opportunités et d’hospitalité, tant pour les personnes qui souhaitent retourner dans leur communauté d’origine que pour tous ceux qui, indépendamment de circonstances, décident de quitter leur pays d’origine, volontairement ou involontairement, pour poursuivre un avenir meilleur qui leur permettra de développer leur projet de vie. Nous demandons donc de continuer à travailler en collaboration pour atteindre cet objectif.