Les Yéménites sont déjà la troisième plus grande communauté du CETI de Ceuta, qui accueille 350 immigrés

Les Yéménites sont déjà la troisième plus grande communauté du CETI de Ceuta, qui accueille 350 immigrés

CEUTA, 17 janv. () –

Les citoyens du Yémen, pays en guerre depuis près de huit ans, constituent déjà le troisième groupe national du Centre de séjour temporaire pour immigrés (CETI) de Ceuta, juste derrière les sujets de la République de Guinée et du Soudan. L’établissement géré par le ministère de l’Inclusion a démarré 2023 avec 350 refuges après le départ récent vers l’Andalousie et Madrid de 58 refuges d’origine subsaharienne.

Les derniers étrangers autorisés à traverser le détroit pour être pris en charge par des organisations non gouvernementales dans les deux régions sont des citoyens de la République de Guinée, du Soudan, du Cameroun et de la Côte d’Ivoire.

Au CETI de Ceuta, avec 70% de ses 520 places occupées, on compte encore environ 250 réfugiés d’origine subsaharienne, plus de la moitié originaires de Guinée et près d’une centaine de Soudanais. Le reste vient d’autres pays du sud du continent africain comme la Côte d’Ivoire ou l’Erythrée, selon les données compilées par Europa Press.

Les Yéménites, avec plus de 50 hébergés, sont devenus le troisième groupe national dans l’infrastructure, qui accueille également une vingtaine de Syriens, quinze Algériens, une demi-douzaine de Tunisiens et un Afghan, mais aucun citoyen du Maroc.

Selon le dernier bilan du ministère de l’Intérieur, sur l’ensemble de l’année 2022, 1 228 personnes ont accédé irrégulièrement à Ceuta par voie maritime (124) ou terrestre (1 114), un peu au-dessus des données de 2021 (1 158).

Le CETI de la ville autonome a débuté 2020, juste avant la déclaration de la pandémie de la maladie à coronavirus, avec un nombre bien supérieur de centres d’hébergement, précisément 693, et 2019 avec 1 229.

Le départ vers la péninsule des immigrés irréguliers qui arrivent à Ceuta et demandent une protection internationale en Espagne est beaucoup plus agile puisque, à l’été 2020, la Cour suprême a ratifié leur droit à la libre circulation sur tout le territoire national une fois leurs demandes admises pour traitement expressément ou par silence administratif.

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